THE DEVIL AND MAX DEVLIN (1981)

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Manu le 30/04/2023 à 19:01

2.7

Réalisé par Steven Hilliard Stern
Avec Elliott Gould, Bill Cosby, Susan Anspach, Adam Rich, Chuck Shamata.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1981
Titre français : Max et le diable
Musique : Buddy Baker

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique THE DEVIL AND MAX DEVLIN (1981)

Avis rédigé par Manu | le 30/04/2023. | Note : 2.7

The Devil and Max Devlin est le sixième long métrage cinématographique du canadien Steven Hilliard Stern. Coproduit par Stern lui-même, le film est écrit par Mary Rodgers, scénariste du Freaky Friday de Gary Nelson. Il se situe dans la carrière d’Elliott Gould entre le drame romantique Falling in love again de Steven Paul et, tourné pour le petit écran, le drame conjugal The Rules of marriage de Milton Katselas.

Période charnière pour le studio Disney que le tournant des années 80, voyant ses dirigeants opter pour une approche plus mature de sa branche fiction live. Un virage qui n’engendrera que peu de réussites financières mais quelques œuvres parmi les plus intéressantes et ambitieuses du studio, comme le Popeye de Robert Altman, le The Watcher in the wood de John Hough ou, plus encore, le Dragonslayer de Matthew Robbins.

Titres à retenir dont The Devil and Max Devlin, projet initialement développé pour la Hammer Films, ne fait malheureusement pas partie, quand bien même Stern s’en sort mieux que les Norman Tokar, Robert Stevenson ou Vincent McEveety de la même époque, en proposant quelque chose d’un peu moins statique dans la forme, un peu moins bêta dans le fond également, aidé d’une prestation d’Elliott Gould plus engageante que celles grimaçantes des Dean Jones et autres Don Knotts de la période.

Reste néanmoins une œuvre hybride qui boitille d’un bout à l’autre, donnant souvent l’impression de ne pas trop savoir à quel public s’adresser, avec ses séquences « en enfer » presque flippantes, accolées à de très sages péripéties, versant dans un guimauve d’une autre époque. Bref, une curiosité davantage qu’un film recommandable.

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