SIDEKICKS (TV) (1974)

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Manu le 21/03/2023 à 08:31

3.4

Réalisé par Burt Kennedy
Avec Larry Hagman, Louis Gossett Jr., Blythe Danner, Jack Elam, Gene Evans.
Téléfilm américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 12min.
Année de production : 1974
Musique : David Shire

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4

Critique SIDEKICKS (TV) (1974)

Avis rédigé par Manu | le 21/03/2023. | Note : 3.4

Sidekicks se situe dans la carrière du scénariste et réalisateur Burt Kennedy entre la comédie westernienne Shootout in a one dog town avec Richard Crenna et Stefanie Powers et le suspense All the kind strangers, interprété par Stacy Keach et Samantha Eggar, soit deux longs métrages également tournés pour le petit écran. Cette production Warner Bros. Television est écrite par William Bowers, scénariste du Cry danger de Robert Parrish et Way… way out de Gordon Douglas, que l’on croisera comme acteur en cette même année 1974 dans le The Godfather Part II de Francis Ford Coppola.

Sidekick est en fait le remake télé ou la séquelle (je n'ai pas trop compris, pour tout dire) du sympathique Skin game de Paul Bogart avec James Garner (ici producteur exécutif). Burt Kennedy reprend donc l'affaire à sa façon, aidé du scénariste de son Support your local sheriff! pour un résultat dans la droite ligne de ce même essai comique et sa suite, Support your local gunfighter - au demeurant 2 de ses plus belles réussites.

Sous la houlette de Kennedy, et à la différence du film de Bogart, l’ensemble verse cette fois dans à la franche parodie. Avec pour principal conséquence celle de ne plaire qu’aux seuls spectateurs acquis à la cause kennedienne, amateurs de prestations cabotines - Jack Elam, l’acteur fétiche de Kennedy, à fond dans son rôle de chef de bande abruti - pas trop regardant sur la mise en scène - du boulot en claquettes, torché dans 4 décors de studio.

Bref, rien de fracassant, mais de la bonne humeur, des acteurs qui s’amusent et moi qui ne voit finalement pas passer les 75 petites minutes de cette inoffensive farce. Soit, à sa façon, un titre célébrant les grandes heures du « cinéma » selon Burt Kennedy. Par ailleurs, rien à voir, mais je n’avais jamais réalisé à quel point Gwyneth Paltrow était le sosie son actrice de mère au même âge...

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