MOM AND DAD SAVE THE WORLD (1992)

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Manu le 03/03/2025 à 17:54

3.2

Réalisé par Greg Beeman
Avec Teri Garr, Jeffrey Jones, Jon Lovitz, Thalmus Rasulala, Wallace Shawn.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1992
Musique : Jerry Goldsmith

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2

Critique MOM AND DAD SAVE THE WORLD (1992)

Avis rédigé par Manu | le 03/03/2025. | Note : 3.2

Mom and dad save the world est le second long métrage cinématographique de Greg Beeman après la comédie License to drive, sortie 4 ans plus tôt. Le film est coécrit par Chris Matheson et Ed Solomon, comparses précédemment derrière les scripts du Bill & Ted’s excellent adventure de Stephen Herek et sa suite, Bill & Ted’s bogus journey de Peter Hewitt. Il se situe dans la carrière de Jon Lovitz entre la comédie sportive A league of their own de Penny Marshall et la parodie policière National Lampoon’s: Loaded weapon 1 de Gene Quintano.

Bide financier et critique de grande ampleur en son temps, ayant probablement précipité l’orientation télévisuelle de la carrière de son réalisateur, Mom and dad save the world est pourtant une amusante petite parodie de films de science-fiction, catégorie space-opera, qui n’a pas spécialement à rougir face aux 2 Bill & Ted du même binôme de scénaristes.

Le kitch assumé de cette épopée en carton-pâte et caoutchouc, pretexte à satire de l’américain (très) moyen, façon The Simpsons, froissera peut-être la sensibilité visuelle de certains, et l’esprit joyeusement régressif de l’ensemble se confond parfois dangereusement avec de la paresse. Mais, au moins, on sera gré à cette proposition d’aventure fantastique pour rire de ne pas être neutre.

Par ailleurs, s’il manque à Beeman la forte personnalité / causticité d’un Joe Dante pour élever ce Mom and dad save the world au-delà de la simple farce passe-partout, et s’extraire ainsi de l’honorable catégorie des habiles confectionneurs de divertissements familiaux, on se doit tout de même de souligner le dynamisme de son travail, tout comme le flair visuel accompagnant celui-ci… quand bien même l’esthétique particulière de l’œuvre relève ici beaucoup de l’affaire de gout.

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