LA MOGLIE IN VACANZA... L'AMANTE IN CITTA (1980)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 23/11/2011 à 21:57

2.6

Réalisé par Sergio Martino
Avec Edwige Fenech, Barbara Bouchet, Renzo Montagnani, Lino Banfi, Tullio Solenghi.
Film italien, français
Genre : Comédie
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1980
Titre français : Les Zizis baladeurs
Musique : Detto Mariano

Sortie Cinéma France : 22/04/1981
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.6

Critique LA MOGLIE IN VACANZA... L'AMANTE IN CITTA (1980)

Avis rédigé par Manu | le 23/11/2011. | Note : 2.6

Cette sexy-comédie au cultissime titre français marque la septième collaboration entre le cinéaste Sergio Martino et la star du bis italien Edwige Fenech. Le film rameute autour de cette dernière une belle brochette de piliers du genre vaudevillesque à l’italienne, incluant Renzo Montagnani – acteur peu connu chez nous bien qu’aperçu dans le classique de Gérard Oury, Les aventures de Rabbi Jacob – la divine Barbara Bouchet et les incontournables Lino Banfi et Marisa Merlini, deux seconds rôles spécialisés dans l’art du cabotinage avec un grand C.

La Moglie in vancaza… l’amante in città, c’est un peu le haut de gamme du bas de gamme. Bas de gamme parce que l’on nage sans équivoque dans le comique facile à base de portes qui claquent, d’amant dans le placard et de belle-mère envahissante. Mais haut de gamme parce qu’à l’intérieur même du sous-genre qui nous occupe ici, il faut bien admettre que l’on a très souvent vu pire que ça, en particulier sur cette période.

L’ensemble propose effectivement au moins deux ou trois situations comiques satisfaisantes (le repas dans le bouiboui avec le faux couple d’ami), fait preuve d’un indéniable dynamisme dans son enchainement non stop de quiproquos et sait intelligemment se montrer davantage sexy que vulgaire dans ses rares et très sages séquences légères. Notons enfin que les interprètes, tous bien rodés à ce type d’exercice, joue le (sur)jeu de la farce caricaturale avec un entrain là encore assez communicatif.

Maintenant, pour ce qui est de la réalisation, il est clair qu’il ne s’agit pas là d’un grand Sergio Martino. Si l’on compare La Moglie in vancaza… l’amante in città à ses travaux de la première moitié des années 70, on peut même avancer sans trop se mouiller que cela sent fortement l’abdication artistique. Mais – verre à moitié plein – disons que Martino a fait tellement pire par la suite qu’une relative clémence s’impose sur ce titre globalement sympathique.

Rechercher avec google