GHOST DAD (1990)

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Manu le 04/01/2023 à 18:22

2.4

Réalisé par Sidney Poitier
Avec Bill Cosby, Kimberly Russell, Denise Nicholas, Ian Bannen, Christine Ebersole.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 23min.
Année de production : 1990
Titre français : Papa est un fantôme
Musique : Henry Mancini

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

Critique GHOST DAD (1990)

Avis rédigé par Manu | le 04/01/2023. | Note : 2.4

Ghost dad est le dernier des neuf longs métrages signés par l’acteur Sidney Poitier entre 1972 et 1990. Ce projet originellement conçu pour Steve Martin et John Badham, est coécrit par Phil Alden Robinson, réalisateur de Field of dreams et Sneakers, et le duo Brent Maddock & S.S. Wilson, scénaristes de Short circuit et des 2 premiers Tremors. Il se situe dans la carrière de Bill Cosby sur grand écran entre les comédie Leonard part 6 de Paul Weiland et The Meteor man de et avec Robert Townsend.

Mega flop assassiné par la critique en son temps, Ghost dad n’est pourtant pas l’innomable purge annoncée par tous et redoutée par moi-même. Car si je comprends bien ce qui avait pu défriser la critique et le spectateur de l’époque, à savoir le caractère très old school de la mise en scène, avec notamment ces quelques transparences bien voyantes comme plus personne n’osait alors en faire depuis Airplane!, et le manque de piquant de cette histoire jamais vraiment drôle, il se trouve que le temps a plutôt joué en faveur de cette inoffensive œuvrette.

Par ailleurs, sa couleur un brin sixties, loin d’en faire un film dépassé, lui confère a contrario un charme non négligeable aujourd’hui, Ghost dad bénéficiant en tout cas d’une très belle photo du grand Andrew Laszlo et d’un score de premier choix du non moins talentueux Henry Mancini. Et même si cela ne change rien au manque d’inspiration de ce scénario partant vraiment en vrille dans sa dernière bobine, on en reste sur l’impression d’un spectacle certes désuet et par trop consensuel, mais confortable et certainement jamais détestable.

Bref, pas bien bon, mais pas catastrophique non plus (soit un peu à l’image des 2 précédentes comédies de Poitier, en définitive).

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