FREAKY DEAKY (2012)

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Léo le 10/12/2014 à 19:27

1.9

Réalisé par Charles Matthau
Avec Billy Burke, Christian Slater, Crispin Glover, Michael Jai White, Breanne Racano.
Film américain
Genre : Comédie, Policier, Thriller
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2012
Musique : Joseph LoDuca

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.9

Critique FREAKY DEAKY (2012)

Avis rédigé par Manu | le 10/12/2014. | Note : 1.9

Freaky deaky est la sixième réalisation de Charles Matthau, fils de Walter. Le film est une adaptation du roman éponyme d’Elmore Leonard publié en France sous le titre « Les Fantômes de Détroit ». Dans la longue liste des adaptations télé/cinématographiques de ce célèbre auteur pulp / scénariste, ce titre se situe entre le Killshot de John Madden et Life of crime de Daniel Schechter, transposition à l’écran du roman « The Switch ».

L’univers du romancier Elmore Leonard est de ceux se prêtant assez naturellement à l’exercice de l’adaptation cinématographique. Rares sont, par conséquent, les francs ratages dans ce domaine, et l’on avait donc quelques légitimes raisons d’espérer ici un polar au minimum distrayant, au meilleur réjouissant. Contrat à peine rempli malheureusement…

Production de modeste envergure, ne brillant clairement pas par le faste de sa reconstitution des années 70, Freaky deaky souffre en premier lieu d’une réalisation guère inspirée, trainante, impersonnelle et incapable de retrouver le piquant des romans policiers de l’auteur de « 52 pick-up ». Les situations trash, malicieusement ironiques, sont bien là, mais retranscrites sans la moindre vie, et le résultat peine à retenir notre attention en permanence.

De grosses réserves donc, quant au travail de Charles Matthau, qui s’étendent à la direction d’acteurs, peu rigoureuse, laissant la voie ouverte au cabotinage pour ses comédiens. Dommage car, là-encore, sur le papier, la réunion de Michael Jai White, Crispin Glover et Christian Slater avait de quoi intriguer le spectateur.

Regardable, pour un polar DTV fauché, mais très décevant, pour une adaptation d’Elmore Leonard.

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