SHEILA LEVINE IS DEAD AND ALIVE IN NEW YORK (1975)

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Manu le 03/02/2023 à 14:17

2.7

Réalisé par Sidney J. Furie
Avec Jeannie Berlin, Roy Scheider, Rebecca Dianna Smith, Janet Brandt, Sid Melton.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 53min.
Année de production : 1975
Musique : Michel Legrand

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique SHEILA LEVINE IS DEAD AND ALIVE IN NEW YORK (1975)

Avis rédigé par Manu | le 03/02/2023. | Note : 2.7

Sheila Levine is dead and alive in New York est le dix-huitième long métrage cinématographique du canadien Sidney J. Furie. Le film est coécrit par Gail Parent, future coscénariste de la comédie d’Howard Zieff, The Main event, et du Cross my heart d’Armyan Bernstein, avec Martin Short. Il marque la première collaboration entre Furie et l’acteur Roy Scheider, que le cinéaste retrouvera 22 ans plus tard sur le thriller The Rage, également interprété par Gary Busey.

Chronique sentimentale new-yorkaise signée par l'imprévisible Furie entre un polar post-French connection (le pas trop mal Hit!) et un biopic roman-photo au glamour toc (le foireux Gable and Lombard), Sheila Levine is dead and living in New York ajoute une curiosité maladroite de plus à sa filmo.

Comme pas mal de titres du cinéaste sur cette période, l’œuvre trainasse un peu sans justification, et, bien que coécrite par la romancière à l'origine de l'ouvrage ici adapté, me semble passer à côté de l'essentiel : le portrait de sa Sheila Levine, jeune juive provinciale en quête du grand amour. Un personnage auquel il aurait fallu s’attacher pour que le film fonctionne, et qui s’avère surtout déconcertant, pour ne pas dire improbable, passant d'une scène à l'autre de la gourde au comportement puéril à la jeune femme indépendante sensible et avisée.

Face à la courageuse Jeannie Berlin, victime directe de cette écriture incertaine, je retiens la prestation pre-Jaws de Roy Scheider, excellent en amant indécis, ainsi que quelques jolis plans aériens de New York. Mais on reste globalement sur une impression d’échec à l’oubli malheureusement relativement justifié.

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