ROCK STAR (2001)

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Léo le 05/10/2014 à 19:02

2.5

Réalisé par Stephen Herek
Avec Mark Wahlberg, Jennifer Aniston, Jason Flemyng, Timothy Olyphant, Timothy Spall.
Film américain
Genre : Comédie dramatique, Musical
Durée : 1h 45min.
Année de production : 2001
Musique : Trevor Rabin

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique ROCK STAR (2001)

Avis rédigé par Manu | le 05/10/2014. | Note : 2.5

Coproduit par George Clooney, Rock Star se situe dans la filmographie du texan Stephen Herek entre la comédie Holy man avec Eddie Murphy et la romcom Life or something like it avec Angelina Jolie. Sévère échec à la fois critique et public, tout comme les deux titres précités, le film est écrit par l’également acteur et réalisateur John Stockwell. Il s’inspire très partiellement du parcours de Tim « Ripper » Owens, ex-fan de Judas Priest devenu chanteur vedette de ce groupe de hard rock (entre 1999 et 2003).

Sorte de Boogie nights familial dans lequel le monde du hard rock se substitue à celui du cinéma pornographique, Rock Star est un film incontestablement faible d'un point de vue scénaristique, mais demeurant malgré tout très divertissant. Son premier gros problème : ne jamais trop savoir sur quel registre ėvoluer. Tantôt comédie presque régressive prenant gentiment ses personnages pour des tocards (le début, surtout), tantôt pure fable moderne à l’américaine semblant destinée à un public adolescent, tantôt success story très premier degré tentant de nous dévoiler les coulisses d’un univers fait d’excès en tout genre, Rock star boitille 105 minutes durant, jusqu’à ce final presque parodique voyant son héros tout lâcher en plein concert pour tracer la route avec sa vieille gratte jusqu’à Seattle, où il deviendra une sorte de clone de Kurt Cobain (nous sommes alors à la fin des années 80).

Extrêmement puéril donc, dans l’écriture, mais amusant dans ses maladresses, l’ensemble n’épargne pas ses deux interprètes dans sa chute. Mark Wahlberg et Jennifer Aniston ont en effet souvent l’air un peu ridicule, sapés à la mode eighties dernier cri tout en déblatérant platitudes sur inepties. Bref, pas sûr qu’ils aient trop envie que l’on s’attarde sur ce titre au sein de leur carrière aujourd’hui…

Une grosse machine rigolote mais foncièrement à côté de la plaque. Et l’on ne s’étonnera pas que Tim Owens et Judas Priest en aient rapidement renié toute parenté avec celle-ci, les uns et les autres passant pour des (plus ou moins) gentils couillons ici…

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