LA PARMIGIANA (1963)

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Manu le 21/01/2023 à 10:39

3.7

Réalisé par Antonio Pietrangeli
Avec Catherine Spaak, Nino Manfredi, Didi Perego, Salvo Randone, Lando Buzzanca.
Film italien
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 51min.
Année de production : 1963
Titre français : La Fille de Parme
Musique : Piero Piccioni

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.7

Critique LA PARMIGIANA (1963)

Avis rédigé par Manu | le 21/01/2023. | Note : 3.7

La Parmigiana est le septième des 12 longs métrages cinématographiques signés par Antonio Pietrangeli entre 1953 et 1969. Le film marque la cinquième collaboration du cinéaste avec le duo scénariste Ruggero Maccari et Ettore Scola. Il se situe dans la carrière de Catherine Spaak entre sa participation au film à sketchs L’amore difficile, sous la direction de Sergio Sollima, et la comédie de Luciano Salce, Le Monachine.

Les découvertes « pietrangeliennes » s’enchainent au fil des ans, et les bonnes, voire très bonnes surprises, s’additionnent tranquillement, me laissant dans le même temps presque perplexe quant à la relative confidentialité de l’œuvre de cet auteur de ce côté-ci des Alpes.

Titre annonçant distinctement le magnifique Io la conoscevo bene - on peut aisément concevoir le personnage de Stefania Sandrelli comme une extension de celui interprété ici par Spaak - La Parmigiana est un remarquable portrait de (jeune) femme, incarnée par une Catherine Spaak au firmament de sa beauté, trouvant sans doute là l’un de ses plus beaux rôles, aux côtés de celui de La Voglia matta de Luciano Salce.

Comédie teintée de d’amertume, La Parmigiana se veut aussi, à travers le destin sans cesse contrarié de son héroïne, un portrait désenchanté de la société italienne des 30 glorieuses dans la droite ligne de certains travaux contemporains de Risi, travaux sans surprise également coécrits par Maccari et Scola.

Bref, un titre légèrement oublié et pourtant important dans l’œuvre de Pietrangeli, ainsi qu’un nouvel exemple de la grandeur inégalée de la tragi-comédie à l’italienne des roaring sixties.

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