HOW TO GET THE MAN'S FOOT OUTTA YOUR ASS (2003)

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Manu le 18/05/2023 à 18:34

3.3

Réalisé par Mario Van Peebles
Avec Mario Van Peebles, David Alan Grier, Nia Long, Rainn Wilson, Terry Crews.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 48min.
Année de production : 2003
Titre alternatif : Baadasssss!
Musique : Tyler Bates

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique HOW TO GET THE MAN'S FOOT OUTTA YOUR ASS (2003)

Avis rédigé par Manu | le 18/05/2023. | Note : 3.3

How to get the man’s foot outta your ass est le cinquième long métrage cinématographique de Mario Van Peebles. Le film est coécrit par Melvin Van Peebles, père de Mario, qui adapte ici son propre ouvrage autobiographique, « Sweet sweetback’s baadasssss song: A guerilla filmmaking manifesto ». Il marque l’antépénultième apparition sur grand écran de l’acteur Ossie Davis et compte parmi ses producteurs exécutifs Michael Mann (sous la direction duquel Mario Van Peebles avait d’ailleurs tourné Ali, 2 ans plus tôt).

Cinéaste maverick rendu sympathique par l’aspect bigarré de sa filmographie, mais auteur manquant terriblement de constance comme de délicatesse quel que soit le genre abordé, Mario Van Peebles signe sans doute là l’une de ses réalisations les plus tenues et marquantes.

Est-ce le parrainge de Mann ou le fait de raconter ici sa propre histoire, mais l’ensemble, dans sa construction comme son écriture, fait preuve d’une inédite, suprenante et plutôt appréciable rigueur pour un film de Van Peebles, lui permettant notamment de donner un peu de chair à ses personnages tout en ouvrant l’ensemble sur une honnête célébration de l’art cinématographique vécu comme un combat visant à faire bouger les lignes.

Rien d’exceptionnel, ni de très original donc, dans le discours sur le prix de l’engagement de l’artiste comme dans l’évocation de cette période trouble de l’Histoire américaine, mais un récit bien mené, dynamique et, par moment, réellement touchant dans le juste hommage que Mario rend ici à son père (évitant notamment d’en faire une figure paternelle idéale).

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