GRANDVIEW, U.S.A. (1984)

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Manu le 17/06/2023 à 08:46

3.6

Réalisé par Randal Kleiser
Avec Jamie Lee Curtis, C. Thomas Howell, Patrick Swayze, Troy Donahue, Jennifer Jason Leigh.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1984
Titre français : Stock-car city
Musique : Thomas Newman

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique GRANDVIEW, U.S.A. (1984)

Avis rédigé par Manu | le 17/06/2023. | Note : 3.6

Grandview, U.S.A. est le quatrième long métrage cinématographique de Randal Kleiser. Ecrit par Ken Hixon, acteur aperçu dans le Knightriders de George A. Romero et futur scénariste du Inventing the Abbotts de Pat O’Connor, le film se situe dans la carrière de Jennifer Jason Leigh entre le drame de Jonathan Kaplan, Girls of the white orchid, et le film d’aventures médiévales de Paul Verhoeven, Flesh + Blood.

En dépit d’une affiche ayant à peu près tout pour en faire un petit titre culte des années 80, ce Grandview, U.S.A. semble n’avoir jamais vraiment eu les faveurs de la critique comme du public. Et plus de 30 ans après sa découverte, je continue de m’interroger sur les causes du désaveu général de cette attachante chronique provinciale flirtant agréablement avec le teen movie.

Certes l’ensemble n’affiche pas la même richesse et densité émotionnelle qu’un The Last picture show - titre qu’il évoque sous bien des aspects - mais ses personnages centraux, en pleine quête existentielle (et amoureuse), et son ambiance rurale à la fois colorée et un brin tristounette, s’avèrent joliment croqués par Kleiser et son scénariste. Avec, gros bonus, un plaisir de chaque instant côté interprétation, dans les premiers comme seconds rôles, l’ensemble estampillé quality made in eighties.

Pas un classique donc - Grandview, U.S.A. s’éparpille sans doute un peu trop au lieu de creuser ses pistes scénaristiques les plus intéressantes - mais une œuvre dynamique et généreuse qui reflète, pour le meilleur, l’esprit positif de son époque, comme plus spécifiquement celui du cinéma de Kleiser, le réalisateur signant là, à mon gout, son meilleur film avec l’émouvant It’s my party.

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