COAST TO COAST (TV) (2003)

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Manu le 26/04/2018 à 19:14

2.7

Réalisé par Paul Mazursky
Avec Richard Dreyfuss, Judy Davis, Selma Blair, Maximilian Schell, Fred Ward.
Téléfilm américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 47min.
Année de production : 2003
Titre français : Le Chemin d'une vie
Musique : Bill Conti

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique COAST TO COAST (TV) (2003)

Avis rédigé par Manu | le 26/04/2018. | Note : 2.7

Dix-septième et dernier long métrage de fiction signé par l’acteur, scénariste et réalisateur new yorkais Paul Mazursky, Coast to coast est l’adaptation du roman éponyme, originellement publié en 1998, de Frederic Raphael, par Raphael lui-même. Le film marque la troisième collaboration de Marzursky avec l’acteur Richard Dreyfuss, ainsi que sa sixième association avec le compositeur Bill Conti.

Sujet en apparence parfait que celui de ce Coast to coast pour Paul Mazursky, peintre satirique des crises tout autant de couples que plus largement existentielles, avec en prime, à l’écriture, l’illustre Frederic Raphael, autre abonné à l’étude acerbe des relations homme / femme. Et l’on pouvait donc espérer le grand retour du réalisateur de Bob & Carol & Ted & Alice, An unmarried woman et Enemies: A love story…

Espoirs malheureusement assez rapidement anéantis par ce qui se révèle tenir tout au plus de l’aimablement anecdotique tragi-comédie de mœurs trébuchant, me semble-t-il, sur une profonde dichotomie entre la sophistication de l’écriture « raphaelienne », convenant assurément mieux à un formaliste comme Kubrick, et l’approche plutôt naturaliste, en tout cas beaucoup moins cérébrale, de Paul Mazursky.

Générosité et traitement clinique se heurtent donc sans cesse au sein de ce titre que, fort heureusement, sa remarquable équipe de grands acteurs parvient à faire tenir debout, lui assurant jusqu’au bout une (fragile) colonne vertébrale et un minimum d’intérêt.

A voir donc essentiellement pour le plaisir de regarder jouer Richard Dreyfuss, Judy Davis, Maximilien Schell ou encore Fred Ward, mais avec tout de même le sentiment que, pour ses adieux à la fiction, Paul Mazursky ne nous offre pas là une œuvre à la hauteur du reste de sa très belle carrière de cinéaste.

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