COCO CHANEL (TV) (2008)

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Léo le 11/11/2014 à 16:41

2.8

Réalisé par Christian Duguay
Avec Barbora Bobulova, Shirley MacLaine, Olivier Sitruk, Malcolm McDowell, Marine Delterme.
Téléfilm italien, français, britannique
Genre : Biopic
Durée : 3h 09min.
Année de production : 2008
Musique : Andrea Guerra

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique COCO CHANEL (TV) (2008)

Avis rédigé par Manu | le 11/11/2014. | Note : 2.8

Coproduction italo-franco-britannique, Coco Chanel est une fiction librement inspirée de la vie de la célèbre couturière et créatrice de mode éponyme. En parti tournée en France, dans département de l’Allier, l’œuvre est coécrite par Jeffrey Hatcher, précédemment scénariste du Casanova de Lasse Hallström et de The Duchesse avec Keira Knightley. Celle-ci a rencontré un franc succès public aux Etats-Unis, se classant même seconde au classement 2008 des téléfilms les plus suivis lors de leur première diffusion télévisuelle.

N’évoquant de que façon parcellaire la vie de Coco Chanel, en s’intéressant principalement à la période 1900-1919 de son existence et, plus brièvement, à son retour sur le devant de la scène artistique dans les années 50, Coco Chanel n’est à l’évidence pas un film animé d’un très fort désir d’impartialité comme que de véracité historique. Une fois ce paramètre intégré, cet ensemble jouant à fond la carte du romanesque tragique fonctionne en accord parfait avec ses ambitions initiales.

La réalisation de Christian Duguay possède cette petite patate et élégance presque virevoltante propres à l’ensemble des travaux du cinéaste et l’interprétation est tout à fait à la hauteur, avec une Shirley « Coco » MacLaine impériale comme attendue et une Barbora Bobulova rapidement attachante dans sa version jeune du personnage titre. Autres atouts non négligeables : la reconstitution historique tient la route et Andrea Guerra signe une jolie partition musicale orchestrale.

Rien d’exceptionnel au final, ni même de pertinent au programme de cette Coco Chanel, mais une œuvre néanmoins bien faite, au parfum de romance « golden age » hollywoodien agréablement suranné.

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