LUCKY LADY (1975)

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Manu le 03/03/2025 à 10:50

3.6

Réalisé par Stanley Donen
Avec Gene Hackman, Liza Minnelli, Burt Reynolds, Geoffrey Lewis, Robby Benson.
Film américain
Genre : Aventures
Durée : 1h 58min.
Année de production : 1975
Titre français : Les Aventuriers du Lucky Lady
Musique : Ralph Burns

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique LUCKY LADY (1975)

Avis rédigé par Manu | le 03/03/2025. | Note : 3.6

Lucky lady se situe dans la carrière de l’américain Stanley Donen entre la fable fantastique The Little prince, d’après Antoine de Saint-Exupéry, et la comédie Movie movie. Cette couteuse production en son temps est coécrite par Willard Huyck et Gloria Katz, scénaristes des subséquents Indiana Jones and the temple of doom de Steven Spielberg et Radioland murders de Mel Smith. Elle se situe dans la carrière de Gene Hackman entre le drame criminel French connection II de John Frankenheimer et le thriller The Domino principle de Stanley Kramer.

Un four financier et projet initialement proposé à Steven Spielberg qui semble ne pas jouir d'une grande réputation, mais une jolie découverte, me concernant. L'ensemble est clairement boiteux, avec un script qui part un peu dans tous les sens, tantôt dans l'hommage décalé, tantôt dans le sérieux, parfois dans un curieux mélange des deux (le grand final). Mais, au moins, Lucky lady n’a rien de terne.

Le film en met ainsi plein les yeux, ose des choses un brin gonflées comme son fil romantique à base de ménage à trois, et propose d’impressionnantes séquences, principalement maritimes, dont une bataille navale grandeur nature. Le trio d’interprètes principaux œuvre en outre beaucoup au dynamisme de l’œuvre, comme au charme qu’elle dégage. Je ne suis pas particulièrement fan de Liza Minnelli, mais là, je la trouve bien à sa place dans ce personnage d’aventurière rigolote. Gene Hackman nous régale d’un savant mélange d’autorité et de décontraction et Burt Reynolds, à mon sens mieux servi que les autres par le film, se montre à son meilleur niveau comique, tout en charme et auto-dérision.

Bref, à l’instar de ses contemporains The Fortune de Mike Nichols et At long last love de Peter Bogdanovich, avec lesquels il partage le même esprit néo-rétro, un titre pas si mauvais que ça, ainsi que, après Movie movie, une seconde bonne surprise pour moi dans la décriée filmographie seventies de Stanley Donen.

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