CLASS OF 1984 (1982)

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Manu le 18/07/2022 à 18:49

3.5

Réalisé par Mark L. Lester
Avec Perry King, Merrie Lynn Ross, Timothy Van Patten, Roddy McDowall, Michael J. Fox.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1982
Titre français : Class 1984
Musique : Lalo Schifrin

Sortie Cinéma France : 29/09/1982
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5

Critique CLASS OF 1984 (1982)

Avis rédigé par Manu | le 18/07/2022. | Note : 3.5

Class of 1984 est le septième long métrage cinématographique de fiction du producteur et réalisateur Mark L. Lester. Tournée dans la région de Calgary, cette production canadienne est notamment écrite par Lester lui-même et le futur scénariste et réalisateur culte, Tom Holland. Le film se situe dans la carrière sur grand écran de Perry King entre le thriller Search and destroy de William Fruet et le suspense surnaturel d’Armand Mastroianni, The Clairvoyant.

Exemple type de hit vidéo des années VHS, du moins dans nos contrées, Class of 1984 a forcément pris un petit coup de vieux derrière les oreilles, avec ses punks un rien camp et ses grossiers tours de passe-passe scénaristiques, bien de chez Mark L. Lester, au passage. Reste que l’œuvre, fort peu reaganienne, marque encore par ses nombreuses outrances et son esprit provocateur largement décomplexé, laissant malicieusement le spectateur dans l’incertitude des motivations du cinéaste - un peu à la Michael Winner, mais en plus bourrin (encore).

Et puis, ce que l’on percevait déjà en 1982 mais que l’on retient avant tout 40 ans plus tard, tandis que le caractère anticipatif du film s’est fortement (et malheureusement) largement émoussé, c’est évidemment son humour délicieusement sarcastique, qui ne brille certes pas par sa subtilité mais confère à défaut un statut joyeusement anar bis à l’ensemble, auquel la patte de Tom Holland, futur papa de Fright night et Chucky, n’est sans doute pas étrangère (Lester lui-même n’ayant jamais craint le registre de la comédie noire rentre dedans).

Bref, clairement pas un grand film, avec son intrigue ficelée à la corde d’amarrage, son interprétation appuyée et son discours éminemment ambigu, mais néanmoins une bande quelque part réjouissante dans son pied de nez au politiquement correct. Bref, à ne pas la prendre trop au sérieux, comme tout film signé Mark L. Lester, mais suffisamment gonflé pour mériter qu’on s’y arrête...

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