BLACK THUNDER (1998)

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Manu le 28/07/2011 à 12:09

Réalisé par Rick Jacobson
Avec Michael Dudikoff, Richard Norton, Gary Hudson, Michael Cavanaugh, Frederic Forrest.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1998
Musique : David Wurst

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique BLACK THUNDER (1998)

Avis rédigé par Manu | le 28/07/2011. | Note : 2.0

Black thunder l’une de ces nombreuses bandes guerrières à petit budget tournées par Michael Dudikoff dans les années 90. Destinées exclusivement au marché vidéo (ainsi, ultérieurement, qu’à celui du DVD), celles-ci maintinrent quelques temps sous respiration artificielle la carrière de cette sympathique sous vedette du cinéma d’action de la décennie précédente ayant la particularité, face à ses grands frères Van Damme, Lundgren ou Norris, d’être au départ un véritable acteur et non culturiste/sportif. Le film est signé par un anonyme et - dans ces années-là - prolifique spécialiste de ce genre de bande fauchée, s’étant depuis reconverti à la télé.

Quelque soit la façon dont on l’aborde, l’ensemble ne présente qu’un intérêt infime. Généreusement garni de stock-shots (provenant notamment du premier Iron Eagle) sur ses séquences aériennes et autres passages spectaculaires, comme la destruction finale de la base libyenne, Black Thunder propose une intrigue ramboesque (part II et III) que l’on jugera, selon que l’on prenne la chose au sérieux ou non, profondément stupide ou d’une puérilité presque amusante. Une chose est cependant certaine : la rédaction du script n’a pas dû prendre des années, tant les raccourcis, clichés et idées piquées ailleurs (Firefox, Broken Arrow) abondent. Les dernières répliques tendent par ailleurs à prouver que les auteurs ne sont pas dupes de la médiocrité de leur scénario, ou du moins ne se prennent pas totalement au sérieux.

A noter enfin que Michael Dudikoff est entouré de plusieurs castagneurs has-been comme lui (Richard Norton, Gary Hudson), qu’il est regrettable de voir un acteur de la trempe de Frederic Forrest cachetonner sans entrain dans un rôle minuscule, et que les 2 plans de poitrines féminines dénudées du film, exhibées de façon totalement gratuite, semblent constituer le seul apport notable de Roger Corman - ici coproducteur - à ce projet.

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