se connecter
LOGAN (2017) « film de super héros mature et viscéral »
LOGAN (2017) « film de super héros mature et viscéral »
NEIGHBORS 2 (2016)  « Une comédie satirique décomplexée qui tient globalement toutes ses (modestes) promesses »
NEIGHBORS 2 (2016) « Une comédie satirique décomplexée qui tient globalement toutes ses (modestes) promesses »
« L'imaginaire de Tolkien prend vie grace à Peter Jackson (...) un pur régal pour les amateurs »
« L'imaginaire de Tolkien prend vie grace à Peter Jackson (...) un pur régal pour les amateurs »
BLACKHAT (2015) « thriller haute gamme qui met loin derrière la concurrence »
BLACKHAT (2015) « thriller haute gamme qui met loin derrière la concurrence »
« Une esthétique à couper le souffle (...) un travail personnel »
« Une esthétique à couper le souffle (...) un travail personnel »
10 CLOVERFIELD LANE (2016) « huis clos oppressif où (...) l'ambiance peut basculer à tout moment »
10 CLOVERFIELD LANE (2016) « huis clos oppressif où (...) l'ambiance peut basculer à tout moment »
ARTHUR NEWMAN (2012) « Amorphe et schématique (...) n'éveille pour seule sensation chez le spectateur qu'un ennui profond »
ARTHUR NEWMAN (2012) « Amorphe et schématique (...) n'éveille pour seule sensation chez le spectateur qu'un ennui profond »
HOUSE AT THE END OT THE STREET (2012) « soigné mais irrémédiablement creux »
HOUSE AT THE END OT THE STREET (2012) « soigné mais irrémédiablement creux »
THE DARK KNIGHT RISES (2012) - «Le haut du panier des blockbusters»
THE DARK KNIGHT RISES (2012) - «Le haut du panier des blockbusters»
BIG HERO 6 (2014)« Le réussite du dernier Disney tient en un mot, Baimax, le personnage principal très charismatique »
BIG HERO 6 (2014)« Le réussite du dernier Disney tient en un mot, Baimax, le personnage principal très charismatique »

HARRY TRACY, DESPERADO (1982)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 05/05/2024 à 08:19
Réalisé par William A. Graham
Avec Bruce Dern, Helen Shaver, Michael C. Gwynne, Gordon Lightfoot, Frank C. Turner.
Film canadien
Genre : Western
Durée : 1h 39min.
Année de production : 1982

Critique cinema  Critique film de Manu


Harry Tracy, desperado est, avec le suspense aérien Deadly encounter, l’un des 2 longs métrages réalisés par William A. Graham au cours de l’année 1982. Le film est écrit par R. Lance Hill sous le pseudonyme de David Lee Henry, romancier et scénariste des subséquents Road House de Rowdy Harrington et Out for justice de John Flynn. Il se situe dans la carrière de Bruce Dern entre le drame Tattoo de Bob Brooks et l’étude de caractère That championship season de Jason Miller.

Cette évocation de la mouvementée fin de carrière du desperado Harry Tracy, l'une des dernières grandes figures du banditisme de l'Ouest, est contemporaine du très beau The Grey fox de Phillip Borsos (les 2 longs seraient même sortis en salles à un jour d'intervalle dans leur pays d'origine, le Canada, si j'en crois IMDB). Deux titres invitant inévitablement à une petite comparaison car se rapprochant beaucoup dans le propos, qui évoque la fin de toute une époque à travers le parcours tragique d’un personnage devenu une sorte d’anachronisme vivant.

Malheureusement, le film de Graham s’avère moins inspiré que celui de Borsos. L’interprétation de Dern manque un peu de retenue, la réalisation est plus plate et l'écriture plus pataude, parfois maladroite dans ses élans romantiques et sa volonté de faire de Tracy un personnage foncièrement aimable, à la Robin des bois (et à l'opposé de la réalité historique, apparemment).

Cela reste malgré tout un western atypique pas inintéressant, en tout cas tout à fait recommandable dans la décevante filmographie eighties de son prolifique réalisateur. Par ailleurs la médiocre copie sur laquelle je l'ai découvert laisse deviner une très belle photo du spielbergien Allen Daviau.

Critique cinema Fiche film
Critique cinema
La chaîne Youtube Ciné Familia
Critique cinema
Critique cinema
3
4
2.1
3.6
2.6
3.1
3.3
3
2.4
3.6
3.2
3.8
critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 04/05/2024 à 20:51
Réalisé par Paul Bartel
Avec Jacqueline Bisset, Ray Sharkey, Mary Woronov, Ed Begley Jr., Robert Beltran.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 43min.
Année de production : 1989

Critique cinema   Critique film de Manu

Scenes from the class struggle in Beverly Hills est le huitième long métrage cinématographique de l’acteur, scénariste et réalisateur Paul Bartel. Le film est écrit par le romancier et scénariste Bruce Wagner d’après une idée de Bartel et Wagner. Il se situe dans la carrière de la britannique Jacqueline Bisset entre le drame de Nadine Trintignant, La Maison de Jade, et le film romantique Wild Orchid de Zalman King. Un soap-opera à la Santa Barbara, mais version Bartel, c'est-à-dire bardé de dialogues corsés et situations scabreuses frôlant parfois l'interdit. Le cinéaste a sans doute fait plus original par le passé, mais cela reste tout de même ultra réjouissant d’un bout à l’autre, avec des interprètes qui jouent parfaitement le jeu du décalage. J’avais notamment un peu peur d'une Jacqueline Bisset miscast ici, mais elle se montre finalement excellente, comme tous les autres. Une comédie savoureusement provocatrice, à aborder l’esprit de préférence ouvert, qui confirme, si besoin était après notamment Death race, Eating Raoul et Lust in the dust, le caractère hors norme du cinéma de Paul Bartel.

THE CASE AGAINST BROOKLYN (1958)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 03/05/2024 à 20:38
Réalisé par Paul Wendkos
Avec Darren McGavin, Margaret Hayes, Warren Stevens, Peggy McCay, Brian H. Hutton.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 22min.
Année de production : 1958
Titre français : Police vendue à Brooklyn

Critique cinema   Critique film de Manu

The Case against Brooklyn est le second long métrage cinématographique du futur pilier de la télévision américain Paul Wendkos. Le film se situe dans la carrière sur grand écran de son interprète principal, Darren McGavin, entre le biopic Beau James de Melville Shavelson et le western de R.G. Springsteen, Bullet for a badman. La première d'une série de 4 collaborations entre Paul Wendkos et le producteur Charles H. Schneer sous la houlette de la Columbia. Un excellent drame criminel à petit budget, écrit par le blacklisté Bernard Gordon. C'est sec, sombre, quelque part dans la lignée du cinéma encore purement noir pratiqué au même moment par Don Siegel, avec au centre de cette histoire de corruption policière un personnage ambigu de flic un brin aveuglé par l'ambition, certes coriace mais loin d'être héroïque dans toutes ses actions - une invitation à la réflexion sur la notion d'héroïsme que l'on retrouvera d'ailleurs dans le film suivant du cinéaste, Tarawa Beachhead. Bref, assurément un titre comme on aurait aimé en trouver davantage dans l’éclectique filmographie de Wendkos.

TRAPPED BENEATH THE SEA (TV) (1974)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 03/05/2024 à 15:49
Réalisé par William A. Graham
Avec Lee J. Cobb, Martin Balsam, Joshua Bryant, Paul Michael Glaser, Cliff Potts.
Téléfilm américain
Genre : Catastrophe
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1974

Critique cinema   Critique film de Manu

Trapped beneath the sea est la dernière des 4 réalisations signées par William A. Graham au cours de l’année 1974. Initialement diffusé sur la chaîne ABC le 22 octobre 1974, ce téléfilm marque la première collaboration de Graham avec le scénariste Stanford Whitmore, qu’il retrouvera en 1978 sur le biopic One in a million : The Ron LeFlore story et, dix ans plus tard, sur le drame militaire Supercarrier: Deadly enemies. Revenant sur une authentique tragédie de la mer, survenue en septembre 1973 au large des côtes de la Floride, Trapped beneath the sea relate en détail l'opération de sauvetage d'un mini-submersible piégé au fond des eaux, évocation faite parallèlement à un retour sur les témoignages des principaux protagonistes du drame, lors de la commission d'enquête qui suivra. J'aurais bien raboté ce récit catastrophe d'un petit quart d'heure pour en augmenter l'efficacité narrative – une durée de type « ABC Movie of the week » eut été idéale ici - mais Graham, qui se spécialisera par la suite dans ce type d'exercices "based on a true story", ne s'en sort tout de même pas mal, faisant assez bien monter la pression au cours d'une dernière heure oppressante, que je n'ai en tout cas pas vu passer. Offrant par ailleurs un rare rôle presque vedette à Lee J. Cobb, lequel sortait alors tout juste de The Exorcist, Trapped beneath the sea est en résumé un solide téléfilm, globalement bien mené, tout à fait convaincant dans ses séquences sous-marines, même si sans aucune trace de personnalité du côté de la réalisation… comme très souvent avec Graham.

TERROR IN THE SHADOWS (TV) (1995)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 03/05/2024 à 12:50
Réalisé par William A. Graham
Avec Genie Francis, Leigh McCloskey, Victoria Wyndham, Marcy Walker, Kevin Cooney.
Téléfilm américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 27min.
Année de production : 1995
Titre français : Folie meurtrière: L'heure de la vengeance

Critique cinema   Critique film de Manu

Terror in the shadows est la dernière des 3 réalisations signées au cours de l’année 1995 par le vétéran du petit écran William A. Graham après le drame conjugal Betrayed: A story of three women et le suspense, inspiré d’une authentique affaire criminelle, Beauty’s revenge. Ce téléfilm originellement diffusé sur la chaine NBC est écrit par Mark Dorff, précédemment coscénariste de la comédie Campus Men de Ron Casden. Réalisateur consciencieux, plutôt à son aise dans le drame criminel inspirés de faits divers (voir A friend to die for, Veauty’s revenge ou Sleeping with the devil), William A. Graham semble en revanche se retrouver quelque peu démuni lorsqu’il doit se frotter à des genres plus codifiés, nécessitant davantage qu’une simple illustration, comme c’est le cas sur ce Terror in the shadows - thriller domestique tentant d’offrir une réponse télé au The Hand that rocks the cradle de Curtis Hanson. Un projet qui repose donc moins sur la force de son écriture, laquelle se contente de maladroitement plagier le film de Curtis Hanson, que sur la mise de scène de Graham, sa nécessaire personnalité ou, à défaut, son sens du rythme et, au bout du compte, sa capacité à pallier l’absence d’originalité du script. Et, malheureusement, Terror in the shadows ne se relève jamais du traitement routinier que lui réserve le téléaste. Traitement anonyme qui ne fait donc que mettre en avant la médiocrité de l’écriture, ramassis de clichés et grosse ficelles, comme les limites de l’interprétation, assurée par quelques fonctionnaires du petit écran ici peu inspirés. Bref, un exercice à suspense qui fait peine à voir et ne mérite guère que l’oubli dans la filmographie de son réalisateur.

SILENT FALL (1995)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 03/05/2024 à 10:00
Réalisé par Bruce Beresford
Avec Richard Dreyfuss, Linda Hamilton, John Lithgow, J.T. Walsh, Liv Tyler.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1994

Critique cinema   Critique film de Manu

Silent fall se situe dans la carrière de l’australien Bruce Beresford entre la comédie A good man in Africa, interprétée par Sean Connery, et le drame carcéral Last dance, avec Sharon Stone. Le film est écrit par l’alors jeune scénariste Akiva Goldsman entre 2 scripts pour Joel Schumacher, ceux de The Client et Batman forever et marque pour Richard Dreyfuss un retour au registre dramatique après 2 comédies, Lost in Yonkers et Another stakeout. Très loin de la réussite de Tender mercies ou Black robe, le Bruce Beresford ici ! Ecrit par le redoutable Akiva Goldsman, Silent fall est en effet un thriller psychologique complètement bidon, mâtiné de vagues considérations médicales touchant à l’autisme - maladie dont souffre le jeune Tim Warden. Le gamin, justement, parlons-en. Je ne sais s’il est mauvais ou juste mal dirigé, mais je ne suis guère étonné qu’on ne l’ait pas revu sur un écran par la suite. Liv Tyler s’en sort, elle, un tout petit peu mieux, ce qui est presque un bel exploit tant son personnage manque de nuances dans l’écriture. Quant à Linda Hamilton et John Lithgow, il font de la figuration. Enfin, niveau suspense, ça ne le fait pas du tout. Le récit tente naïvement de nous entrainer sur de peu inspirées fausses pistes, alors même que le twist final me semble sonne comme une évidence. Evidence que tous les protagonistes intéressés donnent l’impression de volontairement refuser. En tout cas, de mon côté, c’était plié au bout de 10 minutes de film pour ce grand rebondissement d’avant-dernière bobine. Bref, un titre bien moisi, à passer sous un pieux silence dans les filmographies respectives de Beresford et Dreyfuss.

TEEN WOLF TOO (1987)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 01/05/2024 à 16:41
Réalisé par Christopher Leitch
Avec Jason Bateman, Kim Darby, John Astin, Paul Sand, James Hampton.
Film américain
Genre : Comédie fantastique
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1987

Critique cinema   Critique film de Manu

Teen Wolf Too est le troisième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Christopher Leitch. Cette suite du Teen Wolf de Rob Daniels de 1985 est écrite par R. Timothy Kring, futur créateur des séries à succès Crossing Jordan et Heroes. Il se situe dans la carrière sur grand écran de Kim Darby entre la comédie Better off dead… de Savage Steve Holland et le film d’horreur Halloween: The Curse of Michael Myers de Joe Chappelle Le premier Teen Wolf n'était déjà pas fameux dans mon souvenir, mais l'investissement de Michael J. Fox et la bonne humeur générale dans laquelle baignait l’œuvre poussaient à une relative indulgence. Là, le producteur (et père de l’acteur principal) Kent Bateman enterre définitivement ce fragile concept en nous livrant un film sans aucun charme ni rythme, assez calamiteux dans l'humour et complètement transparent du côté de l'interprétation. Bref, un produit dépourvu de toute saveur, qui n'a pas volé sa mauvaise réputation, et que l'on ne conseillera qu'aux plus mordus du cinéma pop corn eighties pour ados.

2 ONCE DI PIOMBO (1966)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 01/05/2024 à 09:03
Réalisé par Maurizio Lucidi
Avec Robert Woods, Pier Paolo Capponi, Lucia Modugno, Umberto Raho, Peter Martell.
Film italien
Genre : Western
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1966
Titre français : Mon nom est Pecos

Critique cinema   Critique film de Manu

Coproduction italo-allemande, 2 once di piombo est le second long métrage cinématographique de Maurizio Lucidi, signée 1 an après le tardif péplum La Sfida dei giganti. Le film est écrit par Adriano Bolzoni, coscénariste la même année du Johnny Oro de Sergio Corbucci. La première des 2 aventures du justicier mexicain Pecos. Un western européen qui, avec son casting full p'tits bras et ses 3 décors, ne s'en sort finalement pas si mal. Certes on ne réinvente pas le spaghetti ici, mais le film exploite efficacement les fondamentaux du genre, en forçant juste un peu la dose sur le sadisme pour se démarquer. Rien d'extraordinaire donc, mais une fois de plus du boulot bien emballé de la part de Lucidi, honnête second couteau du cinéma de genre italien (au moins jusqu'au milieu des années 70, je ne connais pas la suite de sa filmo).

LITTLE CHILDREN (2006)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 01/05/2024 à 07:44
Réalisé par Todd Field
Avec Kate Winslet, Jennifer Connelly, Patrick Wilson, Noah Emmerich, Jackie Earle Haley.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 17min.
Année de production : 2006

Critique cinema   Critique film de Manu

Little children est le second long métrage de l’acteur, scénariste et réalisateur Todd Field. Le film est coécrit par Field et Tom Perrotta, qui adapte ici son propre roman, publié 2 ans auparavant. Il a reçu 3 nominations à l’oscar et se situe dans la carrière de Jennifer Connelly entre le drame horrifique Dark water de Walter Salles et le film d’aventures Blood diamonds d’Edward Zwick. Curieux drame romantico-existentialiste, qui navigue entre le convenu et le subtilement dérangeant, en s’appuyant sur une interprétation uniformément brillante - notamment Patrick Wilson, qui n’a malheureusement pas beaucoup retrouvé de rôle de cette qualité par la suite. Brassant peut-être trop de thèmes pour ne pas se disperser un peu et frapper aussi fort qu’il le souhaiterait, Little children laisse donc en bouche comme un goût d’inachevé.Mais l’œuvre possède tout de même le mérite d’intriguer, voire interpeler, jusqu’au bout, ainsi que de représenter un cinéma américain adulte à la fois mainstream et ambitieux pratiquement disparu aujourd’hui (et clairement supplanté par la télévision).

CROSSOVER DREAMS (1985)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 30/04/2024 à 17:38
Réalisé par Leon Ichaso
Avec Rubén Blades, Shawn Elliott, Tom Signorelli, Elizabeth Peña, Joel Diamond.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 26min.
Année de production : 1985

Critique cinema   Critique film de Manu

Crossover dreams est le second long métrage du cinéaste d’origine cubaine Leon Ichaso. Filmé en extérieurs notamment dans l’East Harlem, quartier hispanique de New York, le film est coécrit par Ichaso et Manuel Arce, déjà producteur et scénariste du premier d’Ichaso, El Super. Il se situe dans la carrière du comédien et chanteur panaméen Ruben Blades entre le neo-noir de et avec Fred Williamson, The Last fight, et la comédie Critical condition de Michael Apted. Peu d’originalité dans le déroulement de cette histoire d’ascension d’un outsider de la musique, chanteur de clubs new yorkais - schéma narratif que Ichaso retrouvera quelques années plus tard sur les biopics musicaux Hendrix et El Cantate - mais une sincérité et un naturel qui sortent bien souvent l’ensemble de l’ornière du brassage de clichés. Les nombreux aléas qui généralement accompagnent gloire et fortune trop rapides, jusqu’à l’inévitable remise en question et retour aux sources qui suit, sont ainsi évoqués sans apport scénaristique notable quant à ces thématiques mais avec suffisamment de flair dans l’appropriation de l’atmosphère new yorkaise locale comme d’attention portée à la musique pratiquée par le personnage central pour faire de ce Crossover dreams un attachant petit instantané de la vie dans « le barrio » au cœur des années 80. Bref, rien d’exceptionnel, mais néanmoins clairement dans le haut du panier de la filmographie de Leon Ichaso.

DEATH VALLEY (1982)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 30/04/2024 à 12:49
Réalisé par Dick Richards
Avec Paul Le Mat, Catherine Hicks, Stephen McHattie, Peter Billingsley, Wilford Brimley.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1982
Titre français : La Vallée de la mort

Critique cinema   Critique film de Manu

Death valley est le cinquième des 7 films réalisés par Dick Richards entre 1972 et 1986. Le film est écrit et coproduit par Richard Rothstein, scénariste du Human experiments de Gregory Goodell et Invitation to hell de Wes Craven. Il se situe dans la carrière de Paul Le Mat entre la comédie dramatique Melvin and Howard de Jonathan Demme et le drame sociétal The Gift of life de Jerry London. Ca commence comme Kramer vs. Kramer pour finir en slasher. Un cocktail improbable mais pas déplaisant à suivre, empruntant un peu à De Palma côté réalisation (curieusement, la photo est signée Stephen H. Burum, 2 ans avant le début de sa collaboration avec Brian). J'accroche même beaucoup à toute la première partie, qui prend le temps de planter son superbe décor, de soigner un minimum ses personnages. En revanche, je reconnais être moins convaincu par la suite, lorsque l'intrigue bascule intégralement dans le suspense horrifique, le scénario multipliant alors facilités et grosses ficelles, en dépit de quelques pistes scénaristiques intéressantes (la personnalité « du » tueur). Excellent score de Dana Kaproff, dans la lignée de son travail sur When a stranger calls, qui aide beaucoup à entretenir la tension. Quant à Dick Richards, ancien photographe comme Jerry Schatzberg, il continue de rester pour moi un metteur en scène un peu énigmatique, avec ses 7 petits films au compteur, dont aucun ne ressemble vraiment au précédent.

TWELVE (2010)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 30/04/2024 à 09:34
Réalisé par Joel Schumacher
Avec Chace Crawford, Rory Culkin, Philip Ettinger, Emily Meade, Emma Roberts.
Film américain, français
Genre : Drame
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2010

Critique cinema   Critique film de Manu

Vingt-deuxième long métrage de Joel Schumacher, Twelve est l’adaptation du roman éponyme de Nick McDonell, publié en 2002. Le film et écrit et produit par Jordan Melamed. Il se situe dans la carrière d’Emma Roberts entre la comédie sportive The Winning season de Jim Strouse et le film choral Valentine’s day de Garry Marshall. Attention : grande étude sociologique ici, signée de cet incorrigible petit prétentieux de Joel Schumacher. Twelve entend en effet nous dresser le portrait sans fard de la jeunesse dorée new-yorkaise du tournant des années 2010. Noble intention, rapidement balayée par le gout de l’épate et du raisonnablement trash du cinéaste, qui nous livre au final, comme à son habitude, une œuvre creuse et clinquante, boxant essentiellement dans la catégorie teen drama. Bref, pas futé, mais pas prise de tête non plus. Un objet cinématographique déco, un brin racoleur, caractéristique de Schumi, qui aura toutefois fait bien pire dans sa carrière...

SAFARI EXPRESS (1976)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 29/04/2024 à 21:07
Réalisé par Duccio Tessari
Avec Giuliano Gemma, Ursula Andress, Jack Palance, Peter Martell, Enzo Bottesini.
Film italien, allemand
Genre : Aventures
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1976
Titre français : Les Sorciers de l'île aux singes

Critique cinema   Critique film de Manu

Safari Express est le vingt-troisième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Duccio Tessari. Cette coproduction italo-allemande est notamment écrite par Tessari lui-même et l’également réalisateur Bruno Corbucci. Elle marque la septième collaboration entre le cinéaste et l’acteur Giuliano Gemma et se situe dans la carrière d’Ursula Andress entre la comédie Le avventure e gli amori di Scaramouche de Enzo G. Castellari et le film à sketchs de Sergio Martino, Spogliamoci cosi, senza pudor… Tessari me semble avoir toujours eu du mal avec le juste milieu. Soit il en fait beaucoup trop, soit il n'en fait pas assez. Et là, on est sur du Tessari à son plus paresseux. L'intrigue est censée se dérouler au début des années 50, mais visiblement tout le monde s’en fiche et l'on n'y croit pas un instant. L’action se résume à quelques molles scènes de baston. L’exotisme manque de peps. Et tout ce qui relève de la comédie porte beaucoup trop la patte du redoutable binôme Bruno Corbucci & Mario Amendola, naviguant entre le bébête et le pénible, avec des gags centrés la plupart du temps autour des pitreries du singe en salopette Biba, l’autre vedette du film aux côtés de Giuliano Gemma. Je retiens d’ailleurs la prestation décontractée de ce dernier, ainsi que celle d’Ursula Andress, mais leur investissement, proportionnellement inverse à celui de Jack Palance, ne suffit clairement pas à sauver ce laborieux Safari Express.

LA DONNA DEL LAGO (1965)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 28/04/2024 à 20:01
Réalisé par Luigi Bazzoni, Franco Rossellini
Avec Peter Baldwin, Salvo Randone, Virna Lisi, Philippe Leroy, Valentina Cortese.
Film italien
Genre : Thriller
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1965
Titre français : La Femme du lac

Critique cinema   Critique film de Manu

La Donna del lago est le premier long métrage de Luigi Bazzoni, ancien assistant de Mauro Bolognini et frère du directeur de la photographie et réalisateur Camillo Bazzoni. Le film est coréalisé et coécrit par Franco Rossellini, fils du compositeur Renzo Rossellini, aux côtés de Guilio Questi, Ernesto Gastaldi et Bazzoni lui-même.Il se situe dans la carrière de Virna Lisi entre les comédies Casanova ’70 de Mario Monicelli et Una vergine per il principe de Pasquale Festa Campanile. Luigi Bazzoni aura décidément peu mais bien tourné. En témoigne ce remarquable galop d’essai, à cheval entre le classique suspense, le pré-giallo et le film d’épouvante gothique, qui non seulement bichonne son intrigue, extrêmement prenante, mais nous sert également une forme travaillée aux petits oignons. Le Donna del lago nous régale ainsi d’une superbe ambiance de rêve éveillé, toute de noir et blanc vêtue, laissant rôder la mort autour d’elle, avec, pour parfaire l’ambiance, l’aide d’interprètes de premier ordre, sachant parfaitement injecter mystère et malaise à leur composition, tels Salvo Randone et Valentina Cortese. Bref, un singulier petit film de genre, fort en caractère, à l’atmosphère poético-morbide des plus réussies.

THE WOLF HOUR (2019)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 26/04/2024 à 17:09
Réalisé par Alistair Banks Griffin
Avec Naomi Watts, Jennifer Ehle, Emory Cohen, Kelvin Harrison Jr., Jeremy Bobb.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 39min.
Année de production : 2019

Critique cinema   Critique film de Manu

The Wolf hour est le second long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Alistair Banks Griffin. Cette coproduction américano-britannique tournée à New York a été présentée en avant-première au festival de Sundance en 2019. Elle se situe dans la carrière de Naomi Watts entre le biopic Vice d’Adam McKay et le drame Luce de Julius Onah. Pour ce qui est de poser l’ambiance, rien à dire. Alistair Banks Griffin sait faire. Et son ambiance claustrophobique, recréant le New York caniculaire du « Summer of Sam », est parfaitement travaillée. De la même façon, on ne peut que la saluer, comme d’habitude, les efforts de Naomi Watts, totalement investie dans son rôle de romancière agoraphobe au fond du trou. Mais bon, une ambiance soignée et une excellente interprétation - tout le monde assure itou autour de Watts – ça ne règle pas tout. Et côté écriture, élément fondamentale d’un film s’il en est, The Wolf hour ne fait pas illusion très longtemps. On tourne ainsi assez rapidement en rond dans cette histoire n’apportant rien de neuf ou personnel aux 2 genres qu’elle convoque, le drame intimiste et suspense psychologique, lorsqu’elle ne s’enfonce pas dans les clichés et effets faciles. Bref, un très bel écrin, une Naomi Watts qui assure, mais malheureusement rien de consistant à défendre pour elle, et par extension pas grand-chose de pertinent à signaler pour le spectateur.

Critique cinema
critique cinema

Plus d'articles



critique cinema
critique cinema
critique cinema

Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques livres





Derniers commentaires














Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.74534 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009