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Sandrine Bonnaire

(2.82)


Né le 31 mai 1967 à Gannat (France)

C'est à seulement l'âge de 16 ans, que le public découvre de manière fracassante, Sandrine Bonnaire dans A nos amours. Son interprétation intense, son naturel et sa fougue lui permettent de remporter le César du meilleur espoir féminin en 1984. Faisant ainsi de cette quasi novice (à ce moment elle n'a fait que de brèves apparitions dans La Boum 2 et Les Sous-doués en vacances) l' une des valeurs sûres du cinéma français.

Deux ans après A nos amours, la jeune femme retrouve celui qui la révéla auprès du public et de la presse, Maurice Pialat avec qui elle entretien une relation à la fois passionnelle et houleuse. Alors qu'il lui propose le rôle principal de Police (finalement tenu par Sophie Marceau), elle préfère jouer celui secondaire de la prostituée. Malgré les souvenirs d'un tournage difficile, elle figure aux côtés de Gérard Depardieu dans Sous le soleil de Satan en 1987, toujours sous la direction de Pialat. Mais en 1991, elle refuse de participer à Van Gogh. Un refus mal perçu par le metteur en scène caractériel, qui brouille les deux personnes jusqu'aux quelques mois avant la mort de celui-ci en 2003.

Après ses débuts prometteurs, Sandrine Bonnaire va ensuite faire preuve d'une grande exigence dans ses rôles et des metteurs en scène. Pendant presque une décennie, elle va tourner avec quelques uns des grands noms du cinéma français: Agnès Varda qui lui offre l'un de ses rôles majeurs dans Sans toit, ni loi où elle interprète une vagabonde avec une conviction rare. Elle en profite pour décrocher le César de la meilleur actrice. Puis suivirent Jacques Doillon ( La puritaine), André Téchiné ( Les innocents), Patrice Leconte dans le remake du Panique de Julien Duvivier, Monsieur Hire, Raymond Depardon ( La captive du désert) ou encore Claude Sautet dans Quelques jours avec mois (le film le plus atypique du réalisateur), une comédie romantique légère basculant subitement dans le drame... Lors du tournage de La peste de l'argentin Luis Puenzo, elle fait la connaissance de l'acteur William Hurt, son futur compagnon. De leur union, naîtra la première fille de Sandrine, Jeanne. Ce nom lui fut inspirée par le personnage de Jeanne d'Arc, qu'elle interprète en 1994, dans les deux chapitres fleuves Jeanne la pucelle, les prisons et Jeanne la pucelle, les batailles de Jacques Rivette. Suite à ce rôle exigeant, elle publie Roman d'un tournage , soit un livre décrivant son expérience sur le plateau. Après avoir retrouvé Agnès Varda en 1995 pour Les cent et une nuit, l'actrice collabore une première fois avec Claude Chabrol (suivra Au coeur du mensonge en 1999), aux côtés d' Isabelle Huppert dans La Cérémonie. Gros succès public et critique mais également une nouvelle interprétation mémorable (récompensée par le prix d'interprétation au festival de Venise) à mettre dans sa riche carrière.

Ayant donné durant ces années, l'image d'une actrice essentiellement d'oeuvres d'auteurs, Sandrine Bonnaire souhaite dès lors changer cette image. En 1997, elle tient le premier rôle dans la mini-série «La femme en blanc», programme plébiscité par les téléspectateurs de l'époque. Par la suite, elle privilégie des genres plus «accessibles», plus populaires comme le drame historique Est-Ouest de Régis Wargnier, le mélo dans C'est la vie et bien évidemment la comédie avec Mademoiselle de Philippe Lioret (2001) et Je crois que je l'aime de Pierre Jolivet (2007), démontrant ainsi une autre facette (jusque là entraperçue) de son talent. En 2004, elle retrouve deux réalisateurs, à savoir Patrice Leconte pour Confessions intimes et Philippe Lioret pour ce qui s'apparente à un Sur la route de madison en Bretagne, L'équipier.

En 2007, elle crée la surprise en réalisant son premier film. Pas n'importe quel film puisque elle signe Elle s'appelle Sabine, un documentaire bouleversant et digne sur sa propre soeur atteinte d'autisme. Totalement maîtrisé et évitant les pièges inhérents à ce genre de sujet difficile, le film de Sandrine Bonnaire a convaincu tout le monde lors de son passage au festival de Cannes où il était présenté dans la section La quinzaine des réalisateurs.
Retour devant la caméra en 2008 pour le drame psychologique avec Un coeur simple de Marion Laine et L'Empreinte de l'ange, de Safy Nebbou

Filmographie (8) Commentaire (0) Galerie photos (2)

À nos amours (1983) de Maurice Pialat
À nos amours (1983) de Maurice Pialat

avec Patrice Leconte sur le tournagede Confidences Trop Intimes (2004)
avec Patrice Leconte sur le tournagede Confidences Trop Intimes (2004)




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