SUNSHINE (1999)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 03/04/2023 à 16:30

3.5

Réalisé par István Szabó
Avec Ralph Fiennes, Jennifer Ehle, Rosemary Harris, Deborah Kara Unger, Rachel Weisz.
Film hongrois, autrichien, allemand, canadien, français, anglais, américain
Genre : Drame
Durée : 3h 01min.
Année de production : 1999
Musique : Maurice Jarre

Sortie Cinéma France : 03/05/2000
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5

Critique SUNSHINE (1999)

Avis rédigé par Manu | le 03/04/2023. | Note : 3.5

Coproduction internationale, Sunshine se situe dans la carrière cinématographique du hongrois István Szabó entre le drame romantique germano-hongrois Edes Emma, drága Böbe - vázlatok, aktok et le film historique Taking sides. Sunshine est coécrit par Szabó et le dramaturge Israel Horovitz, précédemment scénariste du The Strawberry statement de Stuart Hagmann et de l’Author ! Author ! d’Arthur Hiller. Il marque la première rencontre à l’écran entre Ralph Fiennes et Rachel Weisz, interprètes que Fernando Meirelles réunira à nouveau sur le film d’espionnage The Constant gardener, en 2005.

Voilà un film revu avec beaucoup de plaisir, et sans doute même davantage apprécié à cette relecture. Certes, on pourra trouver l’opus académique, voire schématique dans ses rouages dramatiques, notamment par rapport à certains précédents et plus subtils travaux de Szabó - impression renforcée peut-être par un casting cosmopolite et le choix de la langue anglaise pour un film situant l'essentiel de son action en Hongrie - mais l’œuvre s’accommode finalement assez adroitement de tous ces handicaps.

Trois heures d'un récit classique donc, mais bien mené, sobre et prenant, aux élans romanesques bien gérés, mêlant intelligemment l’intime et l’Historique, parvenant à faire exister l’intégralité de sa riche galerie de personnages - l’expérience et expertise d’Horovitz en ce domaine comptant probablement beaucoup dans l’accomplissement de ce challenge. Un film qui doit également beaucoup à son interprète principal, un Fiennes tout en retenue dans une marquante triple composition.

Belle fresque historico-politique donc, avec un seul petit regret personnel, au final : j'aurais volontiers repris un peu plus de Rachel Weisz là-dedans, son personnage étant parmi les plus attachants de l'histoire (et l'actrice, il va sans dire, divinement craquante).

Rechercher avec google