PORGI L'ALTRA GUANCIA (1974)

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Manu le 08/10/2022 à 18:55

2.9

Réalisé par Franco Rossi
Avec Terence Hill, Bud Spencer, Jean-Pierre Aumont, Robert Loggia, Mario Pilar.
Film italien, français
Genre : Comédie
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1974
Titre français : Les Deux missionnaires
Musique : Guido De Angelis

Sortie Cinéma France : 18/06/1975
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique PORGI L'ALTRA GUANCIA (1974)

Avis rédigé par Manu | le 08/10/2022. | Note : 2.9

Treizième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Franco Rossi, Porgi l’altra guancia est notamment écrit par Rossi et Gianfranco Clerici, scénariste / coscénariste d’au moins 3 titres cultes du cinéma de genre italien, Non si sevizia un paperino de Lucio Fulci, L’anticristo d’Alberto De Martino et le Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato. Il marque la huitième réunion, au sommet de l’affiche, des comédiens Terence Hill et Bud Spencer.

Marquant les retrouvailles entre Rossi et le producteur Dino De Laurentiis, 6 ans après leur fructueuse association sur la mini-série Odissea, Porgi l’altra guncia arrive dans la carrière commune du duo Hill & Spencer juste après le méga carton au box-office italien de …altrimenti ci arrabbiamo ! Ce qui explique peut-être le caractère plus ambitieux et original de ce titre dans leur filmographie, se parant (presque) d’un sous-texte politique contestataire dans sa dénonciation de l’exploitation des paysans sud-américains par de riches propriétaires terriens, sous l’œil bienveillant d’une église catholique inerte.

Enfin, là se trouve sans doute le cœur du film imaginé par Rodolfo Sonego, scénariste à l’origine du script ultérieurement rédigé par Rossi et consort. Car, dans les faits, le résultat ne décolle jamais vraiment de l’inoffensive comédie de baston, pas désagréable à suivre mais rendue quelque peu boiteuse par la trace un peu trop apparente de ses ambitions avortées.

Néanmoins, cette œuvrette exotique enlevée, pas idiote dans le fond et parfois même amusante, constitue un opus de qualité pour son binôme d’acteurs, ne souffrant véritablement que d’une dernière ligne droite scénaristique mal négociée, nous privant notamment de l’affrontement annoncé entre nos deux prêtres redresseurs de torts et le vilain Gonzaga (l’indispensable Robert Loggia, en mode vacances tous frais payés, dans l’une de ses rares escapades italiennes).

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