WE NEED TO TALK ABOUT KEVIN (2011)
Léo le 24/11/2013 à 11:29
Réalisé par Lynne Ramsay
Avec Tilda Swinton, John C. Reilly, Ezra Miller, Siobhan Fallon, Alex Manette.
Film américain
Genre : Drame, Thriller
Durée : 1h 50min.
Année de production : 2011
Musique : Jonny Greenwood
Sortie Cinéma France : 28/09/2011
Sortie DVD France : n.c.
Avec Tilda Swinton, John C. Reilly, Ezra Miller, Siobhan Fallon, Alex Manette.
Film américain
Genre : Drame, Thriller
Durée : 1h 50min.
Année de production : 2011
Musique : Jonny Greenwood
Sortie Cinéma France : 28/09/2011
Sortie DVD France : n.c.
Critique WE NEED TO TALK ABOUT KEVIN (2011) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 0.5
Coproduction américano-anglaise filmée dans le Connecticut et en Espagne (pour la marquante séquence introductive), We need to talk about Kevin est le troisième long métrage de Lynne Ramsay. Le film est une adaptation du roman éponyme de l’anglais né Etats-Unis Lionel Schriver publié en 2003. J’avais beaucoup après le premier film de Lynne Ramsay, Ratcatcher. Mais là , autant dire le dire direct : j’ai profondément détesté ce film poseur et putassier cherchant par tous les moyens à créer le malaise, quitte pour cela à sombrer dans le grotesque. Evoquer une tragédie de type « tuerie de masse » à travers un point de vue peu exploité au cinéma (citons peut-être le Before and after de Barbet Schroeder, sur un sujet assez proche), celui de la mère du tueur n'est pas une idée répréhensible en soi. Mais transformer ensuite cette intéressante perspective d’analyse en mauvais suspense horrifique cumulant clichés et scènes à la limite du risible, tout en conservant de grands airs de film d’auteur, j’ai trouvé ça à la limite du supportable.
Alors certes, il vrai que, dans la forme, We need to talk about Kevin est un bel objet esthétique. Mais au service d’une histoire creuse, à la narration fracturée, douteuse dans les intentions, aux personnages caricaturaux pratiquement tous à gifler. La mère et sa fille sont des saintes martyres, le père est un idiot fini prenant perpétuellement, et souvent contre toute logique, la défense de son fils, et le Kevin du titre un Damien du pauvre que, curieusement, personne dans son entourage ne pense jamais à trainer d’urgence chez un psy.
Ayé, je crois que je tiens ma brugelose de l’année.
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