EDGE OF SANITY (1989)

(1) critique (0) commentaire

Léo le 16/01/2014 à 19:11

Réalisé par Gérard Kikoïne
Avec Anthony Perkins, Glynis Barber, Sarah Maur Thorp, David Lodge, Ben Cole.
Film anglais, français, hongrois, américain
Genre : Epouvante-horreur
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1989
Musique : Frédéric Talgorn

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique EDGE OF SANITY (1989)

Avis rédigé par Manu | le 16/01/2014. | Note : 3.0

Filmé en grande partie en Hongrie, Edge of sanity est l’une des dernières réalisations du français Gérad Kikoïne, père de l’actrice Elsa Kikoïne et cador du genre pornographique made in France au tournant des années 80. Cette très libre adaptation du célèbre roman de Robert Louis Stevenson, dans laquelle Jekyll se transforme la nuit tombée en une sorte de Jack « l’éventreur » Hyde, est l’avant dernière des six réalisations franco-anglaises du cinéaste produite par l’anglais Harry Alan Towers. Le film marque par ailleurs l’une des dernières apparitions sur grand écran d’Anthony Perkins.

Conspué en son temps par la critique, Edge of sanity n’est certes pas la transposition définitive à l’écran du roman de Stevenson, ni, pour être tout à fait honnête, un modèle de raffinement. Le film de Kikoïne donne en effet à fond dans le malséant. Il troque ouvertement l’atmosphère victorienne attendue par le spectateur pour un esthétique flashy eighties totalement anachronique.

Quant à la prestation à la fois souffreteuse et hallucinée d’un Anthony Perkins déjà bien attaqué par la maladie qui l’emportera 5 ans plus tard, elle laisse le spectateur partagé entre embarras et fascination. Embarras face à l’aspect ouvertement trash de l’affaire dans laquelle il s’est investi, fascination devant l’audace de sa prestation, comme plus généralement le caractère bien trempé d’un film se laissant aller à tous les excès au même titre que son personnage principal.

Bref, aux antipodes de l’adaptation classique / académique un peu trop sage, une tranche de bis européen bien barrée qui, si elle en rebutera probablement plus d’un, se distingue néanmoins par sa forte personnalité.

Rechercher avec google