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Jack Smight

(2.53)


né le 9 mars 1925 dans le Minnesota, mort le 1er septembre 2003 à Los Angeles

Si Jack Smight bénéficie encore aujourd’hui d’une certaine notoriété, c’est,à y regarder de plus près, davantage pour sa capacité à s’entourer de personnalités de grand talent ou de fort charisme, devant comme derrière l’écran, et à souvent s’octroyer des sujets plus ambitieux ou originaux que la moyenne, qu’à travers la qualité de ses réalisations, généralement totalement impersonnelles et académiques.

Ses débuts à la télévision dans les années 50, aux côtés de futurs grands comme Sam Peckinpah, John Frankenheimer, Robert Altman ou Martin Ritt, laissait pourtant présager une carrière ambitieuse, tournant le dos au vieil Hollywood des décennies précédentes.

Et, sans être révolutionnaires, ses premiers succès, Harper et Kaleidoscope, séduisaient en effet par la fraîcheur et la décontraction de leur style, le premier relookant avec ironie le film noir, et le second, plus anecdotique, assaisonnant le classique caper movie hollywoodien à la sauce swinging London avec la complicité bien venue de Warren Beatty dans l’une de ses rares prestations dénuée de toute considération politique.

Retrouvant ensuite sa vedette d’Harper, Paul Newman, Jack Smight va s’essayer au genre peu délicat, et florissant à la fin des années 60, de la comédie militaire, via le très anecdotique The Secret War of Harry Friggs, tourné en partie en Italie. Un premier faux-pas qui précède une série de cinq films certes inégaux mais d’une toute autre ambition, cinq réalisations marquant en quelque sorte la grande période d’inspiration de leur auteur.

No Way to Treat a Lady, tout d’abord, que beaucoup considère comme son œuvre la plus achevée, est une comédie grinçante mettant en vedette Rod Steiger, plus cabotin que jamais dans un rôle sur mesure de lady-killer. Puis Jack Smight va s’attaquer à deux adaptations littéraires à priori peu évidentes à coucher sur pellicule : la première, The Illustrated Man, d’après Ray Bradbury, la seconde, Rabbit, Run, tirée d’un roman existentialiste de John Upkide. Enfin, il signera dans la foulée le singulier The Travelling Executionner, comédie macabre portée par un Stacy Keach des très grands jours.

Finalement, après un silence de 5 ans, les impayables Yoram Globus et Menahem Golan de la Cannon lui font reprendre du service au milieu des années 80, à l’occasion de Number One with a Bullet, buddy movie bas de gamme aux dialogues et situations savoureusement ringards, le tout saupoudré d’un humour souvent mal venu typique des années 80. Distrayant mais pour de mauvaises raisons, cette histoire risible de flics casse-cous et charmeurs ne contenait en fait qu’une seule séquence vraiment efficace, celle d’un duel aérien entre un bi-moteur et un hélicoptère, séquence sans doute tournée par la seconde équipe.

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