A PASSION TO KILL (1994)

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Manu le 30/08/2023 à 18:05

2.4

Réalisé par Rick King
Avec Scott Bakula, Chelsea Field, Sheila Kelley, John Getz, France Nuyen.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1994
Titre français : Le Prix de la passion
Musique : Robert Sprayberry

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

Critique A PASSION TO KILL (1994)

Avis rédigé par Manu | le 30/08/2023. | Note : 2.4

A passion to kill est le neuvième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Rick King. Ecrit par le scénariste de télévision William Delligan, le film marque la première réunion à l’écran entre Scott Bakula et Chelsea Field, qui se retrouveront à moult reprises par la suite, notamment sur la série NCIS: New Orleans, et deviendront accessoirement mari et femme en 2009 après une longue période de vie commune.

Retour au néo-noir pour Rick King après les intéressants The Killing time et Quick, A passion to kill, sans totalement démériter, marque un petit essoufflement côté inspiration. On sent ici clairement l’influence du thriller érotique post-Basic instinct avec ce trio sentimental dans lequel le personnage de Bakula se révèle le jouet de 2 femmes fortes possiblement manipulatrices.

Une absence d’originalité qui n’aurait rien de fondamentalement répréhensible si, à l’instar des deux précédents essais noirish du cinéaste, la réalisation de King parvenait à insuffler un brin d’atmosphère au récit. Malheureusement, à ce niveau, c’est bien le calme plat qui prédomine. King enferme notamment ses personnages dans des intérieurs sans grand cachet, là où une exploitation du cadre californien de cette intrigue aurait éventuellement pu relever un chouia la sauce.

Alors certes, l’ensemble est plutôt alertement mené - clairement là l’un des points forts du cinéma de King, jamais franchement ennuyeux - et l’interprétation se montre tout à fait décente, voire même un peu plus, mais ce professionnalisme ne sauve pas l’ensemble de cet aspect routinier confinant à la pantouflarderie, voire à la ringardise dans le cas de son score à suspense synthétique déjà faisandé en 1994. Bref, regardable mais en deçà des modestes attentes générées par les précédents travaux du même réalisateur.

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