MOONLIGHT MILE (2002)

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Manu le 17/04/2016 à 16:18

2.1

Réalisé par Brad Silberling
Avec Jake Gyllenhaal, Dustin Hoffman, Susan Sarandon, Ellen Pompeo, Mary Ellen Trainor.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 57min.
Année de production : 2002
Musique : Mark Isham

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.1

Critique MOONLIGHT MILE (2002)

Avis rédigé par Manu | le 17/04/2016. | Note : 2.1

Moonlight mile est la troisième réalisation cinématographique de Brad Silberling, lequel s'inspire ici de sa propre expérience lorsque confronté à la perte brutale de sa petite amie, l'actrice Rebecca Schaeffer, en 1989.

Tiens, celui-là ça faisait un moment que j’avais envie de le voir et surtout que j'avais envie de comprendre pourquoi on n’en avait pas davantage entendu parler à sa sortie (d’ailleurs, à ce sujet, je ne sais même pas s’il est sorti en salles chez nous), vu qu’il réunissait quand même Dustin Hoffman, Susan Sarandon (officiant également comme co-productrice ici), Holly Hunter et Jake Gyllenhaal.

Bon, je l’ai vu et j’ai à peu près compris. Etude du difficile travail de deuil chez les proches d’une personne ayant brutalement disparue, Moonlight mile repose sur sujet certes pas particulièrement original mais qui a au moins l’avantage d’être à peu près inusable, ayant en outre déjà donné lieu à plein de bons films (Sous le sable d’Ozon, Ordinary People de Redford sont les deux qui me viennent à l’esprit sur le moment).

Le problème ici, c’est que c’est pas mal bancal dans le ton et que du côté de l’histoire, ça part un peu dans tous les sens de la même façon. Le film tente en effet le grand écart facial entre la comédie de mœurs acide et le gros mélo hollywoodien traditionnel, tout en lorgnant du côté de la comédie romantique et - le temps d’une épouvantable séquence lacrymale - du film de procès. A côté de ça, il est vrai que l'ensemble demeure visuellement très séduisant, qu’il y a une bonne bande son seventies qui fonctionne au poil dans le film et que l’interprétation est des plus compétentes. Mais ça ne suffit pas à faire passer toutes les lourdes séquences trémolos concoctés par Brad Silberling, responsable à part entière de cette entreprise boiteuse puisque à la fois scénariste et réalisateur.

A conseiller peut-être à ceux qui ont apprécié son précédent opus, La Cité des anges, lequel, dans le (mauvais) souvenir que j'en ai, jouait également beaucoup sur la corde sensible.

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