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Top artiste
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Né le 31 décembre 1937 à Margam (Pays de Galles)
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Anthony Hopkins grandit dans un milieu ouvrier. Rétif à l’éducation traditionnelle que tente de lui inculquer sa famille, il s’oriente vers l’art dramatique au terme de deux années de service militaire. Elève du Cardiff College of Drama puis, à Londres, de la Royal Academy of Dramatic Art, il bénéficie d’une bourse. S’il débute sur les planches en 1960, il lui faut attendre 1964 pour brûler celles de la capitale britannique. Tour à tour membre du Phoenix Theatre de Leicester, de la Liverpool Playhouse et de la Hornchurch Repertory Company, il se risque à une audition face à Laurence Olivier afin d’intégrer le National Theatre. Une tentative couronnée de succès. Laurence Olivier lui confie le rôle d’Andreï dans une adaptation des Trois S½urs de Tchekhov et, trois ans plus tard, lui offre même de le remplacer dans La Danse de mort d’après Strindberg. Outre de nombreux classiques du répertoire, Anthony Hopkins anime, en 1974 et sur la scène de Broadway, un Equus qui reste dix ans durant à l’affiche, de même que Pravda de David Hare, M. Butterfly, Antoine et Cléopâtre et Le Roi Lear.
A l’écran, le comédien brille d’abord en incarnant un Richard particulièrement fiévreux dans Un Lion en hiver. Des personnages illustres, de fiction ou historiques, Anthony Hopkins en compte bien d’autres à son palmarès. Auprès du charismatique serial killer Hannibal Lecter qu’il incarne trois fois et qui lui vaut un Oscar à l’occasion du Silence des agneaux, il aligne pas moins que Richard Nixon sous la direction d’Oliver Stone, Adolf Hitler ( Le Bunker), Yitzhak Rabin ( Victoire sur Entebbé), Quasimodo ( Le Bossu de Notre Dame), le Capitaine Bligh ( Le Bounty), Pablo Picasso ( Surviving Picasso), Van Helsing ( Dracula)…
Aussi virtuose dans l’interprétation des criminels d’élite ( La Faille) que des héros vieillissants ( Le Masque de Zorro), tour à tour ventriloque possédé par sa marionnette ( Magic) et combattant de la Deuxième Guerre mondiale ( Un Pont trop loin), à l’aise dans tous les domaines, de la reconstitution historique à la science-fiction, Anthony Hopkins est, en 1987, anobli par la reine Elizabeth II et promu au titre de Commander de l’Empire britannique. Capable de passer d’un blockbuster hollywoodien à un drame feutré européen, il signe la réalisation de deux films, August d’après Oncle Vanya de Tchekov et Dylan Thomas : Return Journey.
REALISATEUR / REALISATRICE
ACTEUR / ACTRICE
6. |
NOAH (2014)
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(2.9) |
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10. |
360 (2012)
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(2.85) |
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12. |
THOR (2011)
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(2.625) |
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SCENARISTE
COMPOSITEUR / COMPOSITRICE
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