SMALL APARTMENTS (2012)

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Léo le 25/02/2013 à 13:05

3.1

Réalisé par Jonas Akerlund
Avec Matt Lucas, Rebel Wilson, Billy Crystal, Juno Temple, Dolph Lundgren.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2012
Musique : Per Gessle

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.2

4.0

Critique SMALL APARTMENTS (2012)

Avis rédigé par Manu | le 07/07/2013. | Note : 4.0

Filmé en 20 jours, Small apartments est le troisième long métrage de fiction du suédois Jonas Akerlund, « vidéo-clippeur » au CV bien fourni, incluant des collaborations souvent répétées avec Madonna (« Ray of light », « Jump »), Moby (« Porcelain »), Metallica (« Turn the page »), Macy Gray, The Rolling stones, The Cardigan, Iggy Pop, The Smashing pumpkins, Jamiroquai, U2, Paul McCartney, Lenny Kravitz, Robbie Williams, Blondie, Jane’s Addiction, Pink, Lady Gaga et j’en passe, et des meilleures... Adaptation du roman éponyme de Chris Millis, le film réunit pour la seconde fois, au sein d’un très surprenant casting, le comique anglais Matt Lucas et l’australienne Rebel Wilson, un an après Bridesmaids. Notons toutefois que les deux acteurs n’ont cette fois aucune scène en commun.

Après un détour par le film de serial-killer façon Se7en (Horsemen), Akerlund revient ici à l’univers trash bariolé de son premier long, Spun. Fable tragi-comique sur les thèmes du pardon, de la seconde chance et l’éternelle quête du bonheur, Small apartment se distingue par la force de son identité visuelle et stylistique, évidemment assez proche du travail de son réalisateur dans le domaine du clip musical, mais également par la qualité de son interprétation et plus généralement l’originalité de sa tonalité comique. Ainsi, bien que reposant sur un matériel déjà existant, le film possède incontestablement quelque chose de typiquement scandinave dans son humour à la fois tordu et désespéré. Un régal pour qui apprécie les comédies « frappée glacée ».

On regrettera seulement que le dernier tiers de cette fable urbaine perde un peu de son acidité initiale. Absolution néanmoins accordée, tant l’ensemble séduit par sa maitrise et sa cohérence fond / forme, s’achevant en prime sur deux réjouissantes séquences. Bref, une très bonne surprise.

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