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VALDEZ, IL MEZZOSANGUE (1973)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 15/05/2016 à 10:29
3.4
Réalisé par John Sturges
Avec Charles Bronson, Jill Ireland, Marcel Bozzuffi, Vincent Van Patten, Fausto Tozzi.
Film italien, espagnol, français
Genre : Western
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1973
Titre français : Chino
Musique : Guido De Angelis

Sortie Cinéma France : 14/01/1974
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4



 Critique VALDEZ, IL MEZZOSANGUE (1973)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.4
Valdez, il mezzosangue est l’antépénultième réalisation et dernier western de l’américain John Sturges. Filmé dans la région d’Almeria en Espagne, le film est l’adaptation du roman de Lee Hoffman « The Valdez horses » originellement publié en 1967. Notons que Dulio Coletti est régulièrement crédité comme coréalisateur de l’œuvre, son nom seul à ce poste apparaissant même sur certaines copies, et que Lino Ventura devait initialement tenir le rôle finalement confié à Marcel Bozzuffi.

Titre fréquemment conspué dans la filmographie de John Sturges, Valdez, il mezzosangue n’est pourtant pas la catastrophe intégrale décrite ici et là. Certes l’œuvre s’avère largement imparfaite du côté de l’écriture. Ultra routinier quant à son développement, son script laisse en effet sur un curieux gout d’inachevé, sentiment accentué par une conclusion à peine digne de ce nom. Par ailleurs, la réalisation de John Sturges (ou Dulio Coletti… ou les 2) n’est assurément pas un modèle de dynamisme.

Maintenant, l’aspect en tout point reposant, anti spectaculaire de l’œuvre, se révèle paradoxalement le point fort de celle-ci. Avantageusement soutenu par une accrocheuse et lancinante mélodie aux accents pop typique des frères De Angelis, le récit accroche en effet par le soin qu’il porte à décrire le mode de vie spartiate de son personnage-titre, qu’enfile idéalement le taciturne - mais ici un peu plus humain que d’habitude - Charles Bronson.

Bref, Valdez, il mezzosangue peine incontestablement à raconter quelque chose de passionnant, mais ce qu’il raconte, il le raconte plutôt bien, en compensant son manque d’originalité par une atmosphère presque… contemplative surprenante et un attachement payant aux petits détails. Pas une vraie réussite certes, mais clairement pas une purge non plus, et même un beau rôle pour Bronson.


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