se connecter

TEMPI DURI PER I VAMPIRI (1959)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 19/08/2023 à 10:12
2.5
Réalisé par Steno
Avec Renato Rascel, Sylva Koscina, Christopher Lee, Lia Zoppelli, Franco Giacobini.
Film italien, français
Genre : Comédie
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1959
Titre français : Les Temps sont durs pour les vampires
Musique : Armando Trovajoli

Sortie Cinéma France : 08/08/1962
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5



 Critique TEMPI DURI PER I VAMPIRI (1959)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.5
Sans surprise, Tempi duri per i vampiri se situe dans la foisonnante carrière de Steno entre 2 autres comédies, I Tartassati, réunissant Toto, Aldo Farbrizi et Louis de Funès, et Un militare e mezzo, avec Renato Rascel et, à nouveau, Aldo Fabrizi. Notamment écrit par Sandro Continenza et Steno lui-même, il s’agit du premier des 3 films tournés entre 1959 et 1970 par Rascel sous la direction de Steno.

Inépuisable pourvoyeur de comédies et divertissements grand public 4 décennies durant, ainsi qu’auteur de l’une des pièces maitresses du poliziottesco, La Polizia ringrazia, Steno apparait aujourd’hui comme une figure incontournable, et sans doute encore un brin mésestimée, du cinéma populaire italien d’après-guerre. Le scénariste et réalisateur romain aura ainsi fait tourné ou écrit pour presque toutes les stars transalpines comiques d’après-guerre, des plus illustres aux plus locales, comme ici le chanteur, compositeur et acteur Renato Rascel.

Et comme tous les cinéastes ayant beaucoup tourné, Steno s’est parfois embarqué dans des aventures mal préparées, à l’image de cette parodie des récents succès de la Hammer Film, empruntant à la célèbre firme anglaise sa star maison, Christopher Lee, pour l’associer au jovial Rascel, ici en noble ruiné et apprenti vampire.

La matière d’une bonne comédie satirique se raillant des codes du film d’épouvante, comme précédemment Steno l’avait réussi avec ceux du péplum sur le réjouissant Moi figlio Nerone, était là. Mais l’inspiration fait défaut, tant dans le récit, consacrant trop de temps à des sous-intrigues amoureuses insipides, que dans l’exploitation de Lee, finalement peu présent et qui ne semble pas beaucoup s’amuser en caricature de lui-même.

Si l’on ajoute que le jeu sans éclat de Rascel suscite davantage l’indulgence que le fou rire, on comprendra que ce titre pourtant prometteur pour son réalisateur n’ait pas davantage marqué les esprits et s’inscrive pas, à mon sens, parmi les travaux de Steno à réévaluer en priorité.


Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques ciné





Dernières critiques livres





Derniers commentaires














Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.125 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009