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THE SEARCHERS (1956)

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Léo le 12/12/2013 à 10:57
4.5
Réalisé par John Ford
Avec John Wayne, Jeffrey Hunter, Vera Miles, Ward Bond, Natalie Wood.
Film américain
Genre : Western
Durée : 2h 00min.
Année de production : 1956
Titre français : La Prisonnière du désert
Musique : Max Steiner

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.5



 Critique THE SEARCHERS (1956)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.5
Adaptation du roman d’Alan Le May originellement publié en 1954 par le scénariste et fréquent collaborateur de John Ford, Frank S. Nugent, The Searchers marque la neuvième association à l’écran entre le célèbre cinéaste irlando-américain et l’acteur John Wayne. Le film s’inspire lointainement du kidnapping de Cynthia Ann Parker par une tribu commanche en 1836. Devenue membre à part entière de cette communauté, celle-ci sera « recapturée » quelques années plus tard par l’armée américaine.

N’étant pas ignorant de la flatteuse réputation du film – encore récemment classé plus grand western de l’histoire du cinéma – l’attente concernant ce titre était par conséquent assez forte. J’avais du coup un peu peur d’être un chouïa déçu. Et autant dire direct que j’ai très vite été rassuré. Le film est effectivement monumental dans sa catégorie. Il vous plonge dès le premier plan dans la grande Histoire américaine comme peu d’œuvres peuvent s’en flatter et ne vous lâche plus par la suite.

Difficile pour moi de disserter sur une réussite aussi imposante. Disons que, au-delà de la richesse du script et des mémorables prestations offertes par les acteurs, ce qui m’impressionne le plus ici se trouve sans doute dans l’extraordinaire gamme d’émotions qu’offre deux heures durant la mise en scène Ford, laquelle n’a jamais besoin de recourir à des stratagèmes stylistiques ou narratifs complexe, inutilement visibles, pour nous toucher. On peut ainsi passer du drame à la comédie en un clin d’œil, parfois au sein d’une même scène, avec une limpidité, une économie de moyens désarmants. Un détail dans le cadre, un regard, un geste suffisent pour que l’on comprenne tout ce que l’on besoin de savoir. Le film, épique et intime à la fois, regorge ainsi de séquences magistralement bâties, ma préféré étant peut-être celle de l’attaque du ranch des Edwards, tout en non-dits.

Bref, soufflé par la découverte de ce grand classique qui, dans sa complexité et l’autorité discrète mais prégnante de sa mise en scène, préfigure effectivement le mouvement du nouvel Hollywood.


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