THE LAST OUTLAW (TV) (1993)

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Manu le 24/06/2021 à 12:02

3.7

Réalisé par Geoff Murphy
Avec Mickey Rourke, Dermot Mulroney, Ted Levine, John C. McGinley, Steve Buscemi.
Téléfilm américain
Genre : Western
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1993
Musique : Mason Daring

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.7

Critique THE LAST OUTLAW (TV) (1993)

Avis rédigé par Manu | le 24/06/2021. | Note : 3.7

The Last Outlaw est le dixième long métrage réalisé par le néo-zélandais Geoff Murphy. Le film est écrit par Eric Red, qui assure également la réalisation de seconde équipe ici, en plus d’en être l’un des producteurs exécutifs. Il se situe dans la carrière de Mickey Rourke entre le suspense White sands de Roger Donaldson et le drame criminel F.T.W. de Michael Karbelnikoff. Enfin, notons que l’acteur retrouvera Steve Buscemi, 7 ans plus tard, en apparaissant dans son second long métrage, le drame carcéral Animal factory.

Second western pour Geoff Murphy après Young guns II - quatrième même, si l’on considère Wild man et Utu comme relevant également de ce genre – The Last outlaw marque l’association gagnante de cet intéressant « auteur de genre » avec le talentueux scénariste / réalisateur Eric Red, le résultat portant définitivement la patte des 2 hommes.

Du premier, on retrouve cet amour des grands espaces sauvages et ce style nerveux, voire brutal, de pur artisan bis, qui garantit au spectateur un divertissement dégraissé jusqu’à l’os qu’il ne voit absolument pas passer - affaire ainsi pliée en moins de 90 minutes.

Quant au second, il manifeste plus fortement encore sa présence, en nous mitonnant un nouveau jeu scénaristique de cache-cache / chat versus souris, malin dans sa réflexion – ici sur ce qu’il en coute d’être « un chef » - implacable dans sa mécanique, jouant en outre du caractère désertique et hostile des paysages qu’il explore pour flirter avec le fantastique et l’épouvante.

Avec pour seul petit bémol une prestation animale de Mickey Rourke plus effrayante que troublante, et en cela moins marquante que celles de Rutger « John Ryder » Hauer dans The Hitcher ou Ron « Eugene Hunt » Silver dans Blue Steel, un neo-western de très belle tenue, vicieux et oppressant, cousin germain du Chato’s land de Michael Winner, à redécouvrir dans l’œuvre passionnante d’Eric Red.

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