THE GOOD GUYS AND THE BAD GUYS (1969)

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Manu le 26/09/2010 à 13:58

3.3

Réalisé par Burt Kennedy
Avec Robert Mitchum, George Kennedy, Martin Balsam, David Carradine.
Film américain
Genre : Western.
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1969
Titre français : Un homme fait la loi

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique THE GOOD GUYS AND THE BAD GUYS (1969)

Avis rédigé par Manu | le 26/09/2010. | Note : 3.3

Dixième long métrage de Burt Kennedy, scénariste de quelques classiques du western hollywoodien des années 50 s’étant tout naturellement spécialisé dans ce domaine une fois passé à la réalisation, révélant alors rapidement une intérêt prononcé pour la comédie westernienne, The Good guys and the bad guys se situe justement à cheval entre approche traditionnelle du genre et quasi parodie de celui-ci.

Un statut quelque peu bâtard qui a plutôt tendance à handicaper le film, trop hésitant quant au ton à adopter sur certaines séquences et forcement un peu trop light, trop nonchalant pour donner du poids et de la tension à son récit lorsque celui-ci s’aventure hors du registre de la pure comédie. Quant au discours du film sur la jeunesse décadente, ne respectant rien, versus les vieux de la vieille sages et plein de principes (à l’exception du personnage du maire), il manque pour le moins de finesse et fait même légèrement grincer des dents dans le contexte de l’année de réalisation du film, 1969, marquée par de nombreuses protestations étudiantes et l’apogée du mouvement hippie.

Plus convaincante finalement est la partie comédie, certes pas toujours très fine, mais pouvant s’appuyer sur de solides performances d’acteurs se laissant pour l’occasion légèrement aller au cabotinage (le terme flegmatique serait toutefois plus adapté à la prestation de Robert Mitchum). Et, à ce petit concours, c’est probablement Martin Balsam qui tire le mieux son épingle du jeu, nous régalant d’une très amusante prestation de politicien roublard coureur de jupon. On appréciera enfin ce sympathique final rendant hommage aux comédies course-poursuites burlesques de l’époque des Buster Keaton et Harold Lloyd.

Mineur mais, au fond, sympathique en diable, comme la plupart des westens signés Burt Kennedy.

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