TAGGART (1964)
Manu le 01/11/2022 à 15:12
Réalisé par R.G. Springsteen
Avec Tony Young, Dan Duryea, Dick Foran, Elsa Cárdenas, Jean Hale.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1964
Titre français : 5000 dollars mort ou vif
Musique : Herman Stein

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avec Tony Young, Dan Duryea, Dick Foran, Elsa Cárdenas, Jean Hale.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1964
Titre français : 5000 dollars mort ou vif
Musique : Herman Stein

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 2.6
Taggart se situe dans la carrière cinématographique de R.G. Springsteen entre les westerns Bullet for a badman, seconde collaboration du cinéaste avec l’acteur Audie Murphy, et Black spurs, interprété par Rory Calhoun et Linda Darnell. Cette adaptation du roman éponyme de Louis L’Amour marque la seconde et dernière association de Springsteen avec le jeune premier Tony Young, qui venait d’apparaitre dans son He rides tall quelques mois auparavant, ainsi que les débuts sur grand écran de l’acteur David Carradine.Springsteen a certainement fait mieux au cours de sa riche (mais pas si longue que cela) carrière. Tout comme il lui est arrivé de faire bien pire (Hellfire ou encore Red Tomahawk, par exemple) que ce modeste Taggart, film souffrant en premier lieu de son budget étriqué, comme bien des Springsteen avant et après lui.
Le récit imaginé par le stakhanoviste romancier Louis L’Amour réclamait en effet bien plus de moyens que ceux déployées par le film, lequel ne fait guère illusion dans ses séquences les plus spectaculaires, truffées de stock-shots - spécialité maison chez Springsteen, il est vrai…
Un handicap difficile à occulter totalement, qui vient sporadiquement entacher un titre pour le reste pas désagréable du tout, porté, côté interprétation, par un Dan Duryea indéniablement motivé en chasseur de primes gouailleur - compensant à cet égard le léger déficit de charisme de Tony Young - ainsi qu’une intrigue feuilletonnesque riche en rebondissement et, plus généralement, un esprit bon enfant, pour ne pas dire suranné en ce milieu des années 60, propre au cinéma old school de Springsteen.
Mineur, bricolé de façon un peu trop voyante avec les moyens du bord, mais distillant malgré tout un certain charme.

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