STAGECOACH (1966)

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Léo le 18/06/2014 à 20:23

3.2

Réalisé par Gordon Douglas
Avec Ann-Margret, Red Buttons, Bing Crosby, Van Heflin, Alex Cord.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1966
Titre français : La Diligence vers l'Ouest
Musique : Jerry Goldsmith

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2

Critique STAGECOACH (1966)

Avis rédigé par Manu | le 18/06/2014. | Note : 3.2

Situé dans la filmographie de Gordon Douglas entre le mélodrame Sylvia et la comédie Way… way out, Stagecoach est, comme son titre l’indique, le remake du classique éponyme de John Ford de 1939, adaptation du récit d’Ernest Haycox « Stage to Lordsburg ». Une troisième et à ce jour dernière transposition à l’écran de celui-ci sera signée pour le petit écran 20 ans plus tard par Ted Post avec Kris Kristofferson, Willie Nelson, Waylon Jennings et Johnny Cash dans les rôles principaux. Notons enfin que le film marque la quatrième et avant-dernière collaboration de Gordon douglas avec le scénariste et producteur Martin Rackin.

Ce Stagecoach n’a généralement pas bonne presse, en particulier auprès des amateurs du genre western. Et pourtant, si l’on veut bien faire abstraction 110 minutes durant que John Ford a déjà foulé les même terres cinématographiques 27 ans plus tôt avec le succès que l’on sait, il me semble que le film de Douglas est loin de mériter sa désastreuse réputation.

Que l’on soit bien d’accord, je ne parle pas ici d’une grande réussite du genre. En s’en tenant uniquement à la filmographie de Gordon Douglas, des titres comme Gold of the seven saints, Rio Concho, Chuka ou Barquero s’avèrent tous autrement plus intéressants que ce western sans surprise plombé par un humour aussi épais que frelaté et une interprétation carburant majoritairement au cabotinage éhonté.

Pas que du bon donc, au programme de ce Stagecoach. Mais pas que du mauvais non plus. Déjà, Gordon Douglas nous régale d’une mise en scène de grand professionnel, énergique dans les scènes d’action, toujours attentive à ses personnages, sachant parfaitement tirer parti des superbes extérieurs mis à son service (avec notamment quelques très beaux plans aériens). Ensuite, tout n’est pas à jeter ou presque du côté de l’interprétation. Slim Pickens est plutôt amusant en conducteur poltron et Ann-Margret se sort avec les honneurs de son rôle très cliché de prostituée au grand cœur. Enfin, avec Jerry Goldsmith à la direction des opérations musicales, le film s’assure un indéfectible allié dans sa recherche de souffle westernien sachant marier le spectaculaire à l’intimiste.

Mineur certes, mais franchement pas si déplaisant que sa réputation ne le laisse croire.

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