SI PUO FARE ... AMIGO (1972)

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Manu le 25/08/2012 à 10:11

3.1

Réalisé par Maurizio Lucidi
Avec Bud Spencer, Jack Palance, Dany Saval, Francisco Rabal, Renato Cestiè.
Film espagnol, italien, français
Genre : western, comédie
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1972
Titre français : Amigo ! ... mon colt a deux mots à te dire
Musique : Luis Bacalov

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1

Critique SI PUO FARE ... AMIGO (1972)

Avis rédigé par Manu | le 25/08/2012. | Note : 3.1

Quatrième et dernier western de Maurizio Lucidi, Si puo fare… amigo marque la seule et unique collaboration de cet ex-monteur et intègre représentant du cinéma populaire italien avec l’acteur Bud Spencer. Tourné à Alméria, en Espagne, cette coproduction italo-franco-espagnole est un peu à part dans la carrière de l’acteur, dans la mesure il n’appartient à aucune franchise particulière dans sa carrière, que se soit avec ou sans son comparse Terence Hill. Notons enfin la présence au générique de Dany Saval, aujourd’hui davantage connue pour être la femme de l’animateur vedette français Michel Drucker (et ex-femme du compositeur Maurice Jarre), dans le rôle de la sœur à marier du personnage incarné par Jack Palance. Bref, le genre de casting improbable dont personnellement je raffole …

Si puo fare … amigo est un western spaghetti dernière manière, délaissant la noirceur nihiliste, l’ironie mordante et les revendications gauchistes des grandes heures du genre pour un ton plutôt bon enfant, un concept se limitant à tourner gentiment en dérision le modèle américain, picorant notamment quelques idées chez John Ford (The Three godfathers) en agrémentant le tout de quelques touches de comédie typique du Golden Hollywood. On retiendra à cet égard cette amusante sous-intrigue impliquant une fiancée envahissante à laquelle tente d’échapper notre héros. Co-écrit par le souvent fort bien inspiré Ernesto Gastaldi, Si puo fare … amigo recèle donc d’idées sympathiques et situations comico-parodique séduisantes. Dommage cependant qu’il fasse la part aussi belle à des séquences de bagarre d’un intérêt moindre, de surcroit filmées sans grande inspiration par Maurizio Lucidi. Peut-être l’intrigue gagne-t-elle en équilibre dans sa version complète italienne de 109 minutes, la copie française durant quelques 20 minutes de moins !

Limité dans ses ambitions mais relativement agréable à feuilleter au bout du compte, l’ensemble ressemble pour tout dire à une sorte d’album live de Lucky Luke. Preuve qu’il dégage un indéniable charme : c’était là ma troisième vision du film (en 14 ans).

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