SCALPLOCK (TV) (1966)

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Manu le 27/08/2022 à 08:57

2.6

Réalisé par James Goldstone
Avec Dale Robertson, Sandra Smith, Diana Hyland, Lloyd Bochner, David Sheiner.
Téléfilm américain
Genre : Western
Durée : 1h 19min.
Année de production : 1966
Musique : Richard Markowitz

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.6

Critique SCALPLOCK (TV) (1966)

Avis rédigé par Manu | le 27/08/2022. | Note : 2.6

Diffusé originellement sur la chaîne ABC, Scalplock est le premier long métrage de fiction de James Goldstone, téléaste jusqu’alors abonné à la confection d’épisodes de séries télévisées telles que Route 66, Dr. Kildare, The Outer limits ou encore The Man from U.N.C.L.E. Ce téléfilm pilote de la série Iron horse est écrit par le prolifique scénariste télé Stephen Kandel, d’après une idée de Goldstone lui-même.

Difficile de s’enthousiasmer vraiment pour ce qui demeure essentiellement la présentation d'un terreau scénaristique propice à une série télévisée appelant à développer ultérieurement tout ce que le scénariste met ici en place. Exercice ingrat aux yeux du spectateur de passage, même si l’ensemble n’en distille pas moins un charme certain par endroit.

Déjà l’œuvre plante bien son décor de série westernienne décontracte mais non dénuée d’arrière-pensées, se voulant, à sa petite échelle, au-delà de sa tonalité bon enfant, une (modeste) réflexion sur le capitalisme en marche dans l’Ouest sauvage, avec son personnage principal situé quelque part entre le bonimenteur / manipulateur arriviste et l’audacieux self-made man. Il faut ainsi l’entendre marteler toutes les 5 minutes à ses interlocuteurs que le chemin de fer se fera avec lui, tout en balançant quelques billets verts à la foule, pour s’interroger sur la nature exacte du regard porté par les auteurs sur ce drôle de héros.

Ensuite, on saura gré à James Goldstone d’avoir tenté de dynamiser au maximum ce récit foncièrement bavard, en proposant ici et là quelques cadres / angles de vue originaux (cf. la scène de la partie de poker au tout début ou celle de l’arrivée du train à Scalplock). Rien de foncièrement révolutionnaire certes, mais un travail volontaire et honnête, à l’image de la carrière de ce solide petit artisan.

De l’ouvrage télé de bonne facture donc, même si essentiellement recommandé aux spectateurs désireux d’entamer la vision de la série Iron horse, dont ce téléfilm pose parfaitement les bases.

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