REVERENDO COLT (1970)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 23/02/2012 à 15:29

2.3

Réalisé par Leon Klimovsky
Avec Guy Madison, Richard Harrison, Ennio Girolami, Maria Martin, German Cobos.
Film espagnol, italien
Genre : Western
Durée : 1h 20min.
Année de production : 1970
Titre français : Le Colt du révérend
Musique : Gianni Ferrio

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.3

Critique REVERENDO COLT (1970)

Avis rédigé par Manu | le 23/02/2012. | Note : 2.3

Reverendo Colt est l’une des toutes dernières escapades de l’acteur américain Guy Madison dans l’univers du bis européen. A ses côtés pour ce quasi ultime tour de piste: le beau gosse Richard Harrison, un compatriote de Madison à la filmographie nettement plus fournie en bandes d’exploitation ibérico-transalpines, puisque le bougre en aura tout de même tourné plus de 70 entre 1961 et 1985, avant de se recycler dans le film de ninja hong kongais. Pour l’anecdote, ce serait lui qui aurait recommandé Clint Eastwood à Sergio Leone sur son classique Pour une poignée de dollars. Quant à la réalisation de ce Revendo Colt, elle est assurée par l’argentino-espagnol Leon Klimosky … ou du moins créditée au générique à celui-ci car certaines sources l’attribuent à son producteur Marino Girolami.

Quoi qu’il en soit, étant donné l’affligeante pauvreté de cette mise en scène, on conviendra que la question de sa paternité ne revêt pas au final un caractère essentiel pour le spectateur (même si, au regard de ses autres travaux, j’aurais spontanément envie de faire endosser à Klimovsky la responsabilité de celle-ci). Plus intéressant aurait pu être le scénario, avec sa proposition de justicier pasteur travaillant ses adversaires à la bonne parole en lieu et place du pistolet. Malheureusement, les auteurs ne parviennent jamais à faire de l’apathie forcée de leur personnage principal un enjeu stimulant au sein du récit. Cet atout n’est donc pas exploité et Klimovsky (ou Girolami) se contente de nous proposer une classique – et souvent lénifiante, dans le ton - histoire de convoi assiégé.

Pas franchement ennuyeux à suivre – le récit s’avère suffisamment fourni en rebondissements pour nous épargner ce désagrément – mais certainement ultra mineur dans le genre spaghetti.

Rechercher avec google