REQUIEM PARA EL GRINGO (1968)

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Manu le 22/04/2022 à 09:49

Réalisé par Eugenio Martín, José Luis Merino
Avec Lang Jeffries, Femi Benussi, Fernando Sancho, Carlo Gaddi, Aldo Sambrell.
Film espagnol, italien
Genre : Western
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1968
Titre français : Requiem pour Gringo
Musique : Angelo Francesco Lavagnino

Sortie Cinéma France : 30/04/1969
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique REQUIEM PARA EL GRINGO (1968)

Avis rédigé par Manu | le 22/04/2022. | Note : 3.0

Réquiem para el gringo est le second des quatre westerns paella / spaghetti tournés par Eugenio Martín entre 1966 et 1972. Cette coproduction italo-espagnole marque la première collaboration de Martín avec l’acteur Aldo Sambrell, qu’il retrouvera sur son western suivant, El hombre de Rio Malo. Elle se situe dans la carrière de l’acteur canadien Lang Jeffrie entre le film d’aventures franco-espagnol Les Têtes brulées de Willy Rozier et le (tardif) péplum Kampf um Rom I de Robert Siodmak.

Deux ans après le très réussi El Precio de un hombre : The Bounty killer, Eugenio Martín rempile dans le registre alors en plein boom du western spaghetti avec ce Réquiem para el gringo, malheureusement d’une tout autre teneur qualitative.

On est en effet loin de la richesse scénaristique de El precio de un hombre ici. Certes il y a quelques idées amusantes dans ce script, comme l’utilisation récurrente par le personnage principal d’éléments naturels pour mener à bien sa vendetta, mais l’on se lasse tout de même assez vite de cette énième histoire de vengeance enchainant sans socle dramatique solide retournements de situation et affrontements mortels divers et variés.

Par ailleurs, l’ensemble manque clairement d’interprètes mémorables pour animer son récit. Fernando Sancho, la meilleure chose offerte par le film à ce niveau, se démène comme un beau diable mais ne peut rivaliser avec le Tomas Milian chien fou de El Precio de un hombre à titre de comparaison. Quant à Lang Jeffries, il fait assurément pâle figure dans le rôle du héros rusé et taciturne.

Pas mauvais car animé, inventif, solidement réalisé également, mais sans éclat particulier, ni rien de mémorable à signaler pour l’amateur (ou non) de western européen. Du travail bien fait mais sans âme.

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