LA VENDETTA E UN PIATTO CHE SI SERVE FREDDO (1971)

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Manu le 16/12/2021 à 16:25

2.5

Réalisé par Pasquale Squitieri
Avec Leonard Mann, Ivan Rassimov, Elizabeth Eversfield, Klaus Kinski, Enzo Fiermonte.
Film italien
Genre : Western
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1971
Titre français : La Vengeance est un plat qui se mange froid
Musique : Piero Umiliani

Sortie Cinéma France : 01/05/1973
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique LA VENDETTA E UN PIATTO CHE SI SERVE FREDDO (1971)

Avis rédigé par Manu | le 16/12/2021. | Note : 2.5

La vendetta è un piatto che si serve freddo est le troisième long métrage cinématographique de Pasquale Squitieri, et dernier des 2 westerns signés par le réalisateur au cours de sa carrière. Le film est coécrit par Squitieri et Monica Venturini, future coproductrice du Vizi privati, pubbliche virtù de Miklós Jancsó et assistante / coscénariste de José Giovanni sur son Comme un boomerang. Notons enfin que Leonard Mann et Ivan Rassimov se retrouveront 8 ans plus tard sur le film de science-fiction, L’Humanoïde d’Aldo Lado.

A chaque titre que je découvre de Pasquale Squitieri, c’est à peu près la même impression : celle de voir un cinéaste se cherchant, un peu à la Lizzani, mais en moins doué, partagé entre ambitions « auteuristes » et volonté d’offrir tout de même quelque chose d’accessible, capable de toucher un large public, flirtant au passage bien souvent avec le pur cinéma de genre à l’italienne. Ce qui donne invariablement des films bancals, frustrants, mais jamais inintéressants.

Nouvel exemple offert avec ce curieux western européen qui, dans son aspect arty prononcé et son discours revendicatif appuyé, finit par donner la désagréable sensation de prendre le genre un peu de haut. Un film dans lequel les prétentions initialement louables du cinéaste viennent malheureusement davantage parasiter et ralentir l’action que ne l’enrichir, à la différence d’un Requiescant, par exemple.

Bref, malgré la réunion de 3 interprètes de talent, Leonard Mann, Ivan Rassimov et Klaus Kinski, la contribution musicale du doué Piero Umiliani et un sujet séduisant, La Vendetta è un piatto che si serve freddo ne parvient jamais à fonctionner. Trop lent, trop snob, l’œuvre ne suscite guère qu’une curiosité polie, constituant malgré tout une nette amélioration par rapport au premier essai de Squitieri dans le genre, le très pénible Django sfida Sartana.

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