LA RESA DEI CONTI (1966)

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Léo le 17/05/2014 à 10:17

3.6

Réalisé par Sergio Sollima
Avec Lee Van Cleef, Tomás Milian, Fernando Sancho, Nieves Navarro, Walter Barnes.
Film italien, espagnol
Genre : Western
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1966
Titre français : Colorado
Musique : Ennio Morricone

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique LA RESA DEI CONTI (1966)

Avis rédigé par Manu | le 17/05/2014. | Note : 3.6

La Resa dei conti est le premier volet de la trilogie spaghetti de Sergio Sollima, entamée sur cette confrontation entre deux superstars du genre, Lee Van Cleef et Tomas Milian, poursuivie un an plus tard via Faccia a faccia et achevée en 1968 avec Corri uomo corri. Notons d’ailleurs, au passage, que Tomas Milian reprendra dans ce dernier titre le rôle du facétieux paysan mexicain Cuchillo incarné ici. La Resa dei conti est produit par Alberto Grimaldi, nom associé à titres aussi importants que Il Buono, il brutto, il cattivo, Ultimo tango a Parigi, Salo o le 120 giornate di Sodoma, Cadaveri eccellenti ou encore Gangs of New York.

Incontestablement du western spaghetti haut de gamme, de la trempe de ceux qui ont fait la grandeur du genre. La Resa dei conti est une belle illustration de cette formule sur le cinéma populaire italien, qui parvient comme nulle autre cinématographie à « imiter tout en étant inimitable ». L’amour de Sollima pour le cinéma américain transpire en effet de cette ample mise en scène, maitrisant brillamment l’espace et épousant les grandes figures du mythique western américain (figures de l’homme de loi imperturbable, du politicien avide de pouvoir, de la veuve tenant d’une main de fer son ranch, etc…) pour mieux les dynamiter de l’intérieur, par le biais d’une relecture ironique fortement politisée.

Mêlant l’intelligence à la drôlerie, offrant au passage quelques séance d’une belle intensité, à laquelle la musique de Morricone n’est évidemment pas étrangère, La Resa dei conti figure incontestablement parmi les titres à retenir du registre, se plaçant juste un petit cran en dessous des meilleurs travaux de Leone, Corbucci ou du Faccia a faccia de Sollima parce que reposant peut-être sur un scénario un peu plus linéaire et attendu que ceux-ci.

Du très bon, quand même…

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