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Léo le 15/11/2013 à 08:42
2.3
Réalisé par Gianfranco Parolini
Avec Yul Brynner, Dean Reed, Ignazio Spalla, Bruno Corazzari, Salvatore Borghese.
Film italien, espagnol
Genre : Western, Aventure
Durée : 1h44min
Année de production : 1970
Titre français : Adios Sabata
Musique : Bruno Nicolai

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.3



 Critique INDIO BLACK, SAI CHE TI DICO: SEI UN GRAN FIGLIO DI... (1970)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.3
Bien qu’il n’en soit pas fait mention dans son titre original (et pour cause ! Il n’a pas été pensé en conséquence), Indio Black, sai che ti dico : Sei un gran figlio di… est aujourd’hui communément associé à la trilogie spaghetti westernienne des Sabata, dont il constitue le second volet. Si Yul Brynner remplace donc ici, sans trop le vouloir, Lee Van Cleef, le film est en revanche signé par le même homme que les deux autres opus, le scénariste et réalisateur italien Gianfranco Parolini, également connu sous le pseudonyme de Frank Kramer..

Sentiments mitigés à l’égard de cet Indio Black. Le film semble à première vue s’inscrire dans la veine des westerns Zapata de Sollima, Corbucci et consort, veine créative parmi les plus stimulantes du genre spaghetti. Pourtant, rapidement, on réalise que, à l’inverse de ses confrères précités, Parolini n’entend aucunement faire passer le moindre message politique ici. Certes, comme dans tout bon western européen digne de cette appellation, les héros appartiennent aux classes inférieures. Ce sont des outsiders à la morale parfois douteuse, luttant contre les représentants d’un ordre totalitaire protégeant uniquement les plus aisés. Mais Parolini n’utilise cette situation qu’à des fins purement ludiques, se résumant grosso modo à des duels et fusillades entrecoupés de scènes de comédies jouant sur les caractères bien trempés / typés de ses personnages.

L’ensemble n’est donc pas désagréable à suivre, bénéficiant par ailleurs de moyens confortables et d’une solide partition morriconienne signée de son comparse d‘alors Bruno Nicolaï. Mais, n’ayant au final rien de pertinent à raconter sans bénéficier d’une forme particulièrement marquante, il ne peut que glisser rapidement dans l’anecdotique au sein du genre, finissant même par endormir un brin dans son dernier tiers, assez répétitif en termes de rebondissements.

Bien fait, mais vide de sens et sans réelle personnalité. Un western spaghetti en pilotage automatique.


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