HOUR OF THE GUN (1967)

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Léo le 21/12/2014 à 14:54

3.2

Réalisé par John Sturges
Avec James Garner, Jason Robards, Robert Ryan, Albert Salmi, Charles Aidman.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1967
Titre français : Sept secondes en enfer
Musique : Jerry Goldsmith

Sortie Cinéma France : 24/07/1968
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2

Critique HOUR OF THE GUN (1967)

Avis rédigé par Manu | le 21/12/2014. | Note : 3.2

Dix ans après Gunfight at the O.K. Corral, John Sturges met à nouveau en scène Wyatt Earp et son poto Doc Holliday dans ce qui peut presque être vu comme une suite de ce succès financier et critique. Souvent cité comme l’une des illustrations cinématographiques les plus fidèles du célèbre et authetnique conflit ayant opposé les frères Earp à l’éleveur et chef de gang Ike Clanton, le film est écrit par le doublement oscarisé Edward Anhalt, d’après le livre d’investigation de Douglas D. Martin « Tombstone’s epitaph ». Notons qu’il s’agit de la seconde collaboration de Sturges avec James Garner après The Great escape en 1962, seconde également avec Robert Ryan après Bad day at Black Rock douze ans plus tôt.

Davantage porté sur l’étude de caractère que sur l’action à gogo, Hour of the gun opère l’invisible connexion entre western psychologique de la fin des années 50 et le western révisionniste post-Wild bunch (film auquel il « emprunte » d’ailleurs l’une de ses stars, l’immense Robert Ryan). Mené avec assurance, mais également un discret académisme, par le pro du genre Sturges, l’œuvre manque d’un petit quelque chose, à mon goût, pour figurer sur la liste des plus belles réussites du genre de son époque.

Néanmoins le résultat tient tout de même de l’ouvrage plus que respectueux, évoquant curieusement le Pat Garret and Billy the kid de Peckinpah dans sa structure narrative et son ton tranquillement désenchanté (en plus de la présence de Jason Robards). Notons en outre que si Robert Ryan demeure un peu sous-exploité ici, James Garner trouve en revanche un rôle dramatique marquant au sein de sa carrière, que la photo scope de Lucien Ballard (autre lien avec le cinéma de Peckinpah) est remarquable et le score de Jerry Goldsmith d’un dynamisme et d’une puissance dramatique tout à fait exemplaires.

Bref, un robuste western, auquel ne manque qu’un chouia plus de personnalité du côté de la mise en scène.

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