SPIDERHEAD (2022)

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Manu le 26/05/2023 à 06:40

2.6

Réalisé par Joseph Kosinski
Avec Chris Hemsworth, Miles Teller, Jurnee Smollett, Mark Paguio, Tess Haubrich.
Film américain
Genre : Science-fiction
Durée : 1h 46min.
Année de production : 2022
Musique : Joseph Trapanese

Sortie Cinéma France : 17/06/2022
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.6

Critique SPIDERHEAD (2022)

Avis rédigé par Manu | le 26/05/2023. | Note : 2.6

Spiderhead est le cinquième long métrage cinématographique de Joseph Kosinski. Tourné dans l’état du Queensland, en Australie, le film adapte la nouvelle « Escape from Spiderhead » de George Saunders, originellement publiée dans The New Yorker en 2010. Il est coécrit par Rhett Reese et Paul Wernick, binôme de scénaristes déjà derrière les scripts du Zombieland de Ruben Fleischer et G.I. Jo: Retaliation de Jon M. Chu, et marque la troisième collaboration entre Kosinski et l’acteur Miles Teller.

S’il serait hasardeux, ou du moins prématuré, de voir en Kosinski un cinéaste à forte personnalité, disons que ses 3 premiers longs métrages témoignaient d’un flair visuel plutôt attractif, évoquant dans leurs meilleurs moments les grandes heures du cinéma « clippesque » des années 80.

On pouvait donc espérer se rincer au minimum l’œil au contact de ce Spiderhead, voire savourer de l’action spectaculaire joliment mise en scène. D’où la surprise, pas forcément à l’avantage de l’œuvre, de se retrouver face à un minimaliste huis clos d’anticipation sur le thème de la manipulation mentale, se résumant à un affrontement psychologique entre un chercheur et son cobaye.

Alors bon, pourquoi pas ? Sauf que le résultat est donc loin d’être transcendant, allant directement rejoindre cette autre production Netflix de 2022, Windfall, et sans doute pleine d’autres avant elle, dans l’art de faire miroiter du high concept pour finalement brasser 90 minutes de vent.

Après, curieusement, alors qu'on ne fait qu'attendre vainement pendant presque pratiquement tout le film qu'il se passe quelque chose à l’écran, j’avoue que je n'ai pas vraiment trouvé le temps long. Et le fait que les abracadabrantesques dix dernières minutes sabordent le peu d’enjeux que le film avait tenté de bâtir jusqu’alors, le faisant alors quasiment basculer dans la farce, n’est finalement pas totalement pour me déplaire.

Mais bon, soyons honnête : cela reste quand même du gros foutage de gueule.

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