GUNS OF THE MAGNIFICENT SEVEN (1969)

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Manu le 30/10/2011 à 22:21

3.1

Réalisé par Paul Wendkos
Avec George Kennedy, James Whitmore, Monte Markham, Reni santoni, Bernie Casey.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1969
Titre français : Les Colts des sept mercenaires
Musique : Elmer Bernstein

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1

Critique GUNS OF THE MAGNIFICENT SEVEN (1969)

Avis rédigé par Manu | le 30/10/2011. | Note : 3.1

Seconde suite de The Magnificent seven sortie deux ans après le film de Burt Kennedy, Guns of the magnificent seven est cette fois-ci signé par le futur pilier du petit écran américain Paul Wendkos. Yul Brynner s’éclipse au profit de George Kennedy dans le rôle du mercenaire en chef Chris Larabee, et si jamais il faut aller chercher un lien du côté de l’interprétation entre ce nouvel opus et le précédent, il ne tient en fait qu’à la seule présence de l’espagnol Fernando Rey dans un second rôle, interprétant toutefois un personnage différent ici.

Globalement, Guns of the magnificent seven n’a guère plus la côte que son prédécesseur auprès de la critique et des amateurs de western. Pour ma part, je le trouve nettement plus relevé que l’épisode de Kennedy. Premier bon point : l’intrigue ne se contente pas de simplement décalquer celle du film de Sturges. Certes, il faut bien en passer par l’inévitable épisode « recrutement du personnel combattant », mais pour ce qui est de la trame générale, elle repose cette fois sur une inversion bienvenue des situations exposées dans les deux premiers épisodes : nos mercenaires ne sont plus chargés de protéger une population sans défense d’un envahisseur mais doivent prendre par la force un territoire « ennemi » (en fait une forteresse militaire) menaçant indirectement le pauvre et l’opprimé. Rien de franchement original me direz-vous, mais bon, au moins le film a le mérite de proposer autre chose.

Ensuite, l’interprétation n’a semblé un peu plus stimulante que celle du film précédent. On peut avec raison émettre quelques réserves sur la prestation de George Kennedy, jouant nettement moins dans le registre gros bras que l’impassible Yul Brynner et, de ce fait, sans doute pas aussi charismatique que le voudrait le rôle, mais pour le reste, Bernie Casey, Joe Don Baker et James Whitmore parviennent assez facilement à donner corps à leurs personnages, pourtant très caricaturaux sur le papier.

Et puis il y a la réalisation de Paul Wendkos, très soignée, alerte, voire même assez tendue par moment, qui tire l’ensemble vers quelque chose de plus ambitieux et prenant que le trop léger et gentiment pépère épisode de Burt Kennedy.

Plutôt une bonne surprise, en résumé.

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