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GOLD OF THE SEVEN SAINTS (1961)

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Manu le 28/06/2012 à 09:26
4
Réalisé par Gordon Douglas
Avec Clint Walker, Roger Moore, Leticia Roman, Robert Middleton, Chill Wills.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1961
Titre français : Le Trésor des sept collines
Musique : Howard Jackson

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0



 Critique GOLD OF THE SEVEN SAINTS (1961)



Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.0
Gold of the seven saints est la dernière des trois collaborations entre Gordon Douglas et le populaire acteur télé - l’un des premiers dans cette catégorie – Clint Walker, vedette de la série Cheyenne, diffusée sur le réseau ABC entre 1955 et 1962. Coécrit par Leigh Brackett (The Big sleep, Rio Bravo, Star Wars episode V - The Empire strikes back … plutôt ce que l’on appelle là une grosse pointure !) le film fut tourné en extérieurs dans le Arches National Park de l’Utah.

Pour faire simple, disons que la réussite d’un film, c’est avant tout une recette qui prend entre - au minimum - 3 ingrédients fondamentaux : le scénario, la réalisation et l’interprétation. Le reste doit bien évidemment assurer un chouia pour que l’ensemble fonctionne, mais il est clair que si l’alchimie opère entre ces 3 éléments, c’est généralement plutôt bien parti ! Et, en découvrant ce Gold of the seven saints, on a rapidement l’impression que Gordon Douglas et son style nerveux, bien dégraissé, Leigh Brackett et sa plume allant à l’essentiel avec une rare classe, ainsi que Clint Walker et son imposante carrure, son jeu sans fioriture, simple, à l’opposé total du style actor’s studio, étaient tous les 3 fait pour s’entendre.

Fort de cette combinaison gagnante, Gold of the seven saint s’avère indiscutablement compter parmi les grandes réussites de Gordon Douglas. Reposant sur l’éternelle thématique opposant richesse et bonheur, avec au centre de l’histoire cette astucieuse et un brin cruelle petite idée laissant entendre que « le plus dur, dans la vie, ce n’est pas de devenir riche, c’est de le rester ! », le film, économique dans ses effets, presque épuré - les 20 premières minutes sont presque exclusivement consacrée à une longue marche de deux personnages dans le désert – est ainsi captivant d’un bout à l’autre, maniant le rebondissement et la verve tragi-comique comme les plus grands jusqu’à sa conclusion à la fois redouté et inévitable.

Sous l’apparente modestie de son affiche (acteurs télé, réalisateur de série B), un grand western donc, par ailleurs filmé dans de somptueux décors naturels.


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