DOVE SI SPARA DI PIU (1967)
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Manu le 04/12/2025 à 17:16
Réalisé par Gianni Puccini
Avec Peter Lee Lawrence, Cristina Galbó, Andrés Mejuto, Piero Lulli, Peter Martell.
Film italien, espagnol
Genre : Western
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1967
Titre français : Un doigt sur la gâchette
Musique : Gino Peguri

Sortie Cinéma France : 14/07/1971
Sortie DVD France : n.c.
Avec Peter Lee Lawrence, Cristina Galbó, Andrés Mejuto, Piero Lulli, Peter Martell.
Film italien, espagnol
Genre : Western
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1967
Titre français : Un doigt sur la gâchette
Musique : Gino Peguri
Sortie Cinéma France : 14/07/1971
Sortie DVD France : n.c.
Avis rédigé par Manu
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| Note : 2.7
Dove si spara di più est l’antépénultième long métrage signé par le scénariste et réalisateur Gianni Puccini, prématurément décédé en 1968. Coproduction italo-espagnole tournée en extérieurs en Espagne, dans les environs de Madrid, le film marque la première apparition créditée à l’écran de l’acteur allemand Peter Lee Lawrence, de son vrai nom Karl Hyrenbach.Adaptation westernienne de la tragédie de William Shakespeare « Romeo and Juliet », Dove si spara di più propose sur le papier un séduisant concept, dont la matérialisation sur grand écran, couplée à la personnalité inattendue de son réalisateur, poussent à la curiosité.
Plutôt étranger à l’univers du western européen, Puccini s’essaie donc courageusement à un mélange de drame familial soap-opératique et d’action violente. Et l’on a presque envie de le suivre au départ, le premier tiers de l’œuvre, marqué par une cruauté étonnamment prononcée dans ses péripéties, invitant clairement à en découvrir davantage.
Malheureusement, une fois posés les enjeux du récit, plus rien n’avance vraiment au sein de ce Dove si spara di più. Puccini s’avère aussi peu inspiré dans son appropriation du genre, notamment marqué par des séquences d’action totalement figées, que ses scénaristes dans leur transposition du classique des classiques de Shakespeare. Et, aussi mignons soient-ils, Lee Lawrence et Galbo forment un couple particulièrement falot, leur romance contrariée ne produisant pas la moindre étincelle au final.
Bref, une idée sympathique pas vraiment exploitée au final, et un titre oubliable dans le genre spaghetti, dont je ne retiendrai guère que son agréable score, signé du second couteau Gino Peguri, ainsi que sa dernière séquence, réservant au spectateur une amusante petite surprise.
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