LAST EXIT TO BROOKLYN (1989)

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Manu le 12/02/2024 à 12:03

3.6

Réalisé par Uli Edel
Avec Stephen Lang, Jennifer Jason Leigh, Burt Young, Peter Dobson, Jerry Orbach.
Film britannique, allemand, américain
Genre : Drame
Durée : 1h 42min.
Année de production : 1989
Titre français : Dernière sortie pour Brooklyn
Musique : Mark Knopfler

Sortie Cinéma France : 25/10/1989
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique LAST EXIT TO BROOKLYN (1989)

Avis rédigé par Manu | le 12/02/2024. | Note : 3.6

Last exit to Brooklyn est le second long métrage cinématographique de l’allemand Uli Edel après Christiane F. – Wir kinder Bahnhof Zoo, réalisé 8 ans plus tôt. Cette coproduction britannico-germano-américaine tournée entre Munich et New-York adapte l’ouvrage culte éponyme d’Hubert Selby Jr. publié en 1964. Il est écrit par Desmond Nakano, précédemment scénariste du drame racial Boulevard nights de Michael Pressman et se situe dans la carrière de Jennifer Jason Leigh entre la comédie The Big picture de Christopher Guest et le polar satirique Miami blues de George Armitage.

Je n'ai jamais su ce qu'il en était de la fidélité du film au bouquin, mais, indépendamment de ça, je trouve que cet ambitieux projet longtemps reporté de transposition à l’écran du « Last exit to Brooklyn » de Selby Jr. reste un bel effort à défaut d'un grand film.

Le casting a en effet vraiment de la gueule, tout le monde assure jusque dans les plus petits rôles (jusqu’à Stephen Baldwin qui arrive à être bon, c’est dire !) même si c’est évidemment Jennifer Jason Leigh que l’on retient ici, assumant un nouveau rôle difficile avec aplomb, sans tomber dans la caricature ou le jeu à l’épate. Par ailleurs, le film en impose également niveau reconstitution et atmosphère alors que ce n’était pas gagné au départ, avec une partie du tournage délocalisé en studio en Allemagne.

Après, manque tout de même, à mon goût, un petit quelque chose du côté de l'écriture et la réalisation pour me pousser à une totale implication dans ces sordides tranches de vie. A moins que ce ne soit simplement la noirceur intégrale de l’œuvre qui ne vienne freiner ma pleine adhésion. Mais bon, on n'en parle tout de même peu de ce Last exit to Brooklyn, et je trouve qu'il mérite un peu mieux que cette relative indifférence.

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