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CATTLE ANNIE AND LITTLE BRITCHES (1980)

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Manu le 02/04/2018 à 16:43
3.2
Réalisé par Lamont Johnson
Avec Burt Lancaster, Rod Steiger, Scott Glenn, Diane Lane, Amanda Plummer.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1980
Titre français : Winchester et longs jupons
Musique : Sahn Berti

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2



 Critique CATTLE ANNIE AND LITTLE BRITCHES (1980)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.2
Cattle Annie and Little Britches est l’avant-dernière réalisation cinématographique de l’acteur, producteur et réalisateur Lamont Johnson. Le film marque pour ce dernier un retour au genre western, 9 ans après A gunfight, interprété par Kirk Douglas. Coproduit par l’acteur Alan King, le film se situe dans la carrière de Burt Lancaster entre Atlantic City, USA, signé du français Louis Malle, et La Pelle, réalisé par l’italienne Liliana Cavani.

Ultime western tourné par la vedette d’Ulzana’s raid, Cattle Annie and Little Britches est une œuvre demeurée quelques peu confidentielle dans la carrière de ce dernier. Filmée en 1979 et tardivement sortie en salles sur le sol US, en avril 1981, celle-ci ne franchira d’ailleurs pas le cap des salles obscures chez nous en dépit de son prestigieux casting. Explication possible de cette mise au placard : la caractère par trop hésitant de western mi-démystificateur mi-old school, entre vision sans fard de l’Ouest et ses célèbres hors-la-loi, et description empreinte de nostalgie typiquement hollywoodienne de cette même période.

Une double étiquette flottante qui confère indéniablement une personnalité à part à ce Cattle Annie and Little Britches, mais ne lui permet également guère de dépasser le statut de sympathique petite curiosité devant énormément à sa bande d’excellents acteurs (parfois drastiquement sous employés, comme cela est le cas avec Scott Glenn) pour tenir sur ses quilles. Car il faut bien reconnaitre que, dans la classique réflexion westernienne sur le mythe versus la réalité que laisse entrevoir son sujet, le film promet plus qu’il n’offre en définitive.

Au départ, l’un des titres cinématographiques les plus ambitieux de Lamont Johnson. A l’arrivée, une version positiviste du Spike gang de Richard Fleischer, au happy end forcé « so eighties ». Plaisant dans l’ensemble, mais l’on reste pas mal sur notre faim.


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