ARIZONA SI SCATENO' ... E LI FECE FUORI TUTTI ! (1970)

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Manu le 31/08/2010 à 22:53

Réalisé par Sergio Martino
Avec Anthony Steffen, Aldo Sambrell, Rosalba Neri, Luis Barboo, Roberto Camardiel.
Film italien, espagnol
Genre : Western
Durée : 1h 29min.
Titre français : Arizona se déchaîne
Musique : Bruno Nicolai

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique ARIZONA SI SCATENO' ... E LI FECE FUORI TUTTI ! (1970)

Avis rédigé par Manu | le 31/08/2010. | Note : 3.0

Quatrième réalisation (et premier long métrage de fiction) de Sergio Martino, futur réalisateur de quelques excellents gialli ainsi que de la cultissime Montagne du dieu cannibale, Arizona si scatenò... e li fece fuori tutti ne constitue assurément pas une date dans l’Histoire du western à l’italienne. Il n’y a en effet rien ici que l’on n’ait pas déjà vu des dizaines de fois avant dans le genre, entre son imperturbable et charismatique anti-héro à belle gueule mal rasée, sa femme fatale traitresse, sa horde de bandits mexicains aux trognes pas possibles et son sidekick rigolo, gras du bide et porté sur la bibine. L’intrigue elle-même ne présente guère de surprises ou d’enjeux forts, qu'ils soient d'ordre éthique ou autres. Enfin, on ne retrouve pas non plus cette appréciable petite touche socio-politique contestataire propre aux plus intéressants westerns spaghetti de la période 66-70.

Que nous reste-t’il alors à nous mettre sous la dent ? Et bien 2, 3 choses quand même. A commencer par une réalisation solide profitant au mieux du format scope de sa photographie - même si Martino fera encore bien mieux à ce niveau par la suite. Vient ensuite un script qui, à défaut de présenter une histoire très dense, s’avère riche en coups de feu, bagarres et autres péripéties violentes. Avec, pour l’amateur d’action, un dernier quart d’heure exclusivement réservé à la confrontation entre notre taciturne héros et des bandidos par dizaines, tous plus mauvais tireurs les uns que les autres.

Enfin, greffons à cela une très bonne partition de Bruno Nicolaï (sorti de la chanson couvrant les génériques de début et fin, un poil ringarde) et on conviendra que le bilan n’est finalement pas si mauvais que ça pour ce spaghetti à petit budget tourné du côté d'Almeria.

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