THE NAKED FACE (1984)

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Manu le 09/03/2023 à 17:50

3.3

Réalisé par Bryan Forbes
Avec Roger Moore, Rod Steiger, Elliott Gould, Art Carney, Anne Archer.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1984
Titre français : Machination
Musique : Michael J. Lewis

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique THE NAKED FACE (1984)

Avis rédigé par Manu | le 09/03/2023. | Note : 3.3

The Naked face est le quatorzième et dernier long métrage cinématographique de l’acteur, scénariste et réalisateur britannique Bryan Forbes. Ecrit par Forbes lui-même, le film adapte le roman éponyme de Sidney Shelton, publié en 1970. Il marque les retrouvailles à l’écran de Roger Moore et Elliott Gould, 5 ans après le film de guerre Escape to Athena de George Pan Cosmatos et se situe dans la carrière sur grand écran d’Anne Archer entre le suspense Too scared to scream de Tony Lo Bianco (sorti en 1985 mais tourné en 1982) et la comédie The check is in the mail… de Joan Darling (filmé en 1983 comme The Naked face mais sorti en 1986).

S’il y a bien une chose que l’on retient au sortir de ce Naked face, c’est que Rod Steiger y incarne un flic vénère, car l'acteur met le paquet pour nous le faire savoir. Enquêtant sur le meurtre de 2 patients d'un psy de Chicago ayant, par le passé, fait éviter la chaise électrique au meurtrier de son coéquipier, celui-ci s'obstine à voir dans le personnage principal, incarné par un Roger Moore inversement sobre, un meurtrier en puissance, bien que tout autour de lui porte à croire le contraire.

Chacune de ses apparitions, hautes en couleurs et décibels (il ne fait que brailler après Moore et Elliott Gould, en gros) vire ainsi au sketch comique décrédibilisant sensiblement, tout en la rendant quelque part plus divertissante, cette production Cannon pour le reste de bonne tenue, à la réalisation très soignée - quality made in britain assurée par le pro Bryan Forbes - et au suspense sans grosse surprise mais bien géré jusqu'au dernier acte, un peu bâclé quant à lui.

Bref, un show Steiger, un Moore prouvant qu’il est capable d’incarner autre chose que les séducteurs grivois, un Gould un peu trop effacé, et, dans l’ensemble, une agréable révision de mon côté, se situant plutôt à la hausse par rapport au souvenir mitigé que j’en gardais.

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